L'universitaire et ancien ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Hafedh Laamouri a indiqué que la proposition de loi permettant aux femmes de prendre leur retraite à partir de l'âge de cinquante ans était en contradiction avec les conventions internationales ratifiées par la Tunisie. S'exprimant le 29 juillet 2025 durant "Summer Mag" de Oussema Hakiri sur Express Fm, Hafedh Laamouri a salué la proposition considérant qu'elle avait un objectif social noble. Néanmoins, il a expliqué qu'il s'agissait d'un texte contraire à la législation en place. « La retraite anticipée des femmes est toujours justifiée par l'existence d'enfants… Afin d'avoir un argument juridique, on peut exiger l'existence d'au moins un enfant... L'Organisation Internationale pour les Migrations a indiqué à la Tunisie une disparité entre l'homme et la femme puisque cette dernière a la possibilité de travailler à mi-temps... Selon l'organisation, cette mesure doit s'appliquer à la mère, mais aussi, au père », a-t-il dit. D'un autre côté, il y a la question financière. Hafedh Laamouri a affirmé que ce texte engendrera une hausse des dépenses de la CNSS. Il a expliqué que le départ à la retraite anticipé signifiait des pertes au niveau des cotisations et une hausse des dépenses au niveau des pensions de retraite.