La Fédération générale de l'enseignement secondaire a accusé, dans un communiqué virulent publié le 4 septembre 2025, les ministères de l'Education et de la Jeunesse et des Sports de bloquer tout dialogue social depuis le 31 janvier 2025 et de refuser catégoriquement d'engager des discussions sur les revendications du secteur. Le syndicat a fustigé une politique de marginalisation systématique du partenaire social, notamment dans les dossiers sensibles tels que les mutations ou les affectations pour raisons de santé. Il a également condamné la nomination unilatérale des directeurs d'établissement et des surveillants généraux, en violation de l'accord du 8 juillet 2011, y voyant une dérive vers le favoritisme. La Fédération tient les ministères de l'Education et de la Jeunesse et des Sports pour pleinement responsables des tensions et perturbations susceptibles d'affecter la rentrée scolaire, en raison de leur politique jugée irresponsable. Elle affirme qu'elle ne restera pas les bras croisés face à cette politique d'exclusion et d'ignorance, et qu'elle mènera toutes les formes de lutte, y compris les plus radicales, pour défendre le droit syndical et les droits des enseignants. La Fédération appelle les enseignants, ainsi que leurs structures syndicales, à serrer les rangs, à unifier leur position et à appliquer les décisions de l'instance sectorielle, notamment par une participation massive aux rassemblements régionaux et aux autres formes de mobilisation. Elle les exhorte à rejeter les heures supplémentaires et à boycotter les discussions avec les directeurs et surveillants généraux tant qu'elles seront en contradiction avec l'accord du 8 juillet 2011. Enfin, la Fédération générale de l'enseignement secondaire affirme que la tentative des autorités de liquider le droit syndical impose aujourd'hui un devoir de lutte. « Imposer un dialogue sérieux n'est plus une option : c'est une nécessité incontournable », estime-t-elle.