Le ministère de l'Intérieur, à travers un communiqué rendu public lundi 1er août 2011, a répondu aux accusations lancées par le journaliste Imed Barboura quant à son limogeage du service des infos à la télévision nationale. Ce communiqué affirme qu'à la suite des déclarations publiées sur certains médias sous le titre de «Taoufik Dimassi est derrière mon limogeage du service des infos», le ministère de l'Intérieur exprime son étonnement face à ces accusations et rappelle qu'il a œuvré afin d'instaurer de bons rapports avec les médias et continue à le faire, étant convaincu que l'opinion publique a le droit d'être éclairée, et faisant de sorte que ses fonctionnaires participent aux débats et plateaux de télévision et de radio, dont entre autres, Taoufik Dimassi, directeur général de la sûreté publique et non pas la sûreté nationale, tel qu'indiqué dans ledit article. Le ministère met en exergue le fait qu'il accomplit sa mission dans le respect de la loi et considère qu'il n'est pas de son ressort de s'immiscer dans les affaires internes des institutions médiatiques. Le communiqué précise, également, que les propos d'Imed Barboura, affirmant que son licenciement est une conséquence de son interview avec Taoufik Dimassi, ne sont nullement fondés et qu'il aurait dû s'adresser à son administration afin de connaître les vraies raisons de son licenciement, si tel est les cas, au lieu d'accuser d'autres parties. D.M