Nous apprenons que le procureur de la République du Tribunal de première instance de Tunis et son substitut se sont rendus, aujourd'hui jeudi 2 février 2012, à la Kasbah pour faire le constat du sit-in organisé par les agents des forces de l'ordre qui revendiquaient l'amélioration de leurs conditions de travail. Après ce constat, le procureur a décidé de traduire les organisateurs et tous ceux qui se trouvent à l'origine de ce sit-in devant le juge d'instruction pour motifs d'entrave à la liberté du travail et à la liberté de déplacement, selon les dispositions des article 136 et 141 du Code pénal. Bon à signaler qu'aucune action similaire n'a été intentée ou signalée à l'encontre des « contre sit-inneurs », logiquement, auteurs de faits identiques à ceux « commis » par les forces de l'ordre. De pareilles mesures prises par la justice contre les sit-inneurs des forces de l'ordre est une première du genre dans la Tunisie post-révolutionnaire. N.H