Moncef Marzouki, président de la République a déclaré sur les ondes de radio Monastir, aujourd'hui 5 avril, à propos de la motion de censure qui le vise, qu'il s'agit d'un acte burlesque, terme qu'il a répété trois fois de suite ciblant ainsi des députés représentants légitimes du peuple. Il a ajouté que ce n'est qu'un tissu de mensonge, ajoutant en outre, que cette motion de censure coïncide tout bonnement avec l'évocation de la loi d'immunisation de la Révolution. En fait, le président de la République avait contacté Mustapha Ben Jaâfar, président de l'ANC pour discuter de la Haute Instance de la Communication et au cours de ce coup de fil, il lui a glissé un mot quant à la motion de censure lui affirmant qu'elle n'existe même pas. Moncef Marzouki a insisté sur le fait que cette demande émane d'une opposition qui n'a que du temps à perdre en ce genre d'action au lieu de s'investir dans la résolution de réels problèmes économiques et sociaux. Selon le président, cette opposition persiste dans son inconscience et cela lui fera perdre même les élections. A noter, toutefois, que la motion de censure contre Moncef Marzouki a été déclenchée par les propos que ce dernier a tenus lors de son déplacement à Doha, propos jugés irresponsables par l'opposition qui en est la principale cible. Na.B.