L'Union générale tunisienne du travail a publié un communiqué, en date du 27 juillet, pour « condamner la grande violence dont ont fait preuve les policiers, de surcroit soutenus par des milices à l'encontre des citoyens et des députés de l'Assemblée nationale quand ils se sont dirigés du Jallaz vers l'ANC pour protester contre le lâche assassinat commis à l'encontre de Mohamed Brahmi ». Dans ce communiqué, l'UGTT fait porter au gouvernement la responsabilité de ces violentes répressions et demande qu'une enquête neutre et indépendante soit menée pour en dévoiler les causes et les conséquences. L'UGTT confirme également, le droit des tunisiens à la protestation et à la manifestation, lance un appel à l'indépendance et la neutralité des organismes sécuritaires vis-à-vis des conflits politiques et leur demande de rester au service des citoyens et de l'Etat.