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Les complices des terroristes racontent le détail de l'assaut du Bardo
Publié dans Business News le 19 - 03 - 2015

Les terroristes Saber Khachnaoui et Yassine Laâbidi, abattus par les forces de l'ordre dans l'attaque du musée du Bardo du mercredi 18 mars ont des complices et ces complices sont bien actifs sur le web et les réseaux sociaux.
Un de leurs sites web, Afriquia lil iilem (Afriquia pour la communication) a publié vers minuit un long texte descriptif de l'attaque du Bardo et a donné des consignes strictes à ses adeptes pour la période à venir.
On pourrait attribuer ce texte à un plaisantin sympathisant des djihadistes, s'il n'était pas accompagné des photos originales des deux terroristes abattus. Ces mêmes photos qui ont été publiées par le journal Akher Khabar et présentées (avec le tag du journal) comme étant originales.
Le texte est fortement détaillé, use d'un langage sanglant et déterminé et d'un vocabulaire propre à ces salafistes djihadistes. Autant d'éléments qui autorisent à penser qu'il a été rédigé par les complices des terroristes abattus.

Le texte est titré « journée ordinaire » et est proche d'un reportage journalistique classique. « La journée est ensoleillée, le temps est beau. Ils sont sortis et ont pris le métro. Ils sont descendus dans une station pour prendre un autre métro. Ils sont ensuite descendus, ils sont passés devant une caserne de la police des mécréants du Bardo, puis devant le siège des services de renseignement militaire ‘'taghoutienne''. Ils se sont assis puis laissé la valise munie d'armes et de grenades dans la station de bus. Ils sont partis faire les repérages des lieux puis revenus prendre leurs valises (des sacs plutôt NDLR) pour pénétrer le siège du parlement des mécréants/le musée. Ils ont sorti leurs armes et leurs grenades des sacs ; le deuxième est allé faire un tour de repérage rapide. Chacun a pris ses armes et ses grenades puis pénétré le parlement et le musée. Les impies parmi les agents de police et de garde présidentielle les ont vus porter les armes, mais ils n'ont pas réagi. « Comment ils ont pu venir jusqu'à nous avec leurs armes avec toute cette facilité ? ». Ils ont dit ‘'besmellah'' (au nom de Dieu) puis lancé une grenade, crié ‘'allahou akbar'' (Dieu est grand) et ont commencé à tirer le feu pour faire tomber le plus grand nombre de mécréants et ceux qui les protègent parmi les policiers impies. Ils annoncent le début des opérations. Les mécréants sont morts comme des brebis. La police du taghout a fui les lieux, sans même tirer une cartouche, comme c'était prévu, comme c'était planifié.
Ils ont avancé vers le parlement des impies, mais les lâches policiers mécréants ont tiré le feu à volonté de l'intérieur du bâtiment pour les faire éloigner. Ils leur ont lancé une grenade, ils se sont alors éloignés dans l'intérieur du parlement et se sont cachés dans ses couloirs, tout en tirant le feu.
Ils ont alors changé de stratégie et plutôt que de pénétrer le parlement, ils ont tué tout ce qu'il y avait comme véritables mécréants (les touristes NDLR) et de police impie à l'intérieur du musée. Ils n'avaient pas une idée sur le nombre exact de policiers armés à l'intérieur du parlement et ont craint de monter à l'au-delà sans avoir tué un nombre important de « taghout ».
Ils ont tiré sur ceux qui étaient à l'intérieur des bus parmi les véritables mécréants, ont pénétré le musée et ont commencé à raser. Ils ont pris en otage des mécréants pour les emmener à l'une des salles et ont laissé fuir les Tunisiens parmi les ouvriers du musée. Ils ont craint qu'ils soient des musulmans et ne voulaient pas avoir du sang musulman sur les mains, c'est un péché. Ils ont ensuite libéré les enfants des mécréants et leur ont montré la voie pour quitter les lieux. L'un d'eux est resté avec les otages et les a interrogé sur leurs nationalités. Le deuxième est parti embêter les impies qui n'ont encore rien compris et attendent les ordres de leurs élites de la brigade anti-islam et de la sécurité présidentielle pour l'assaut.
Après une longue attente, les impies de la brigade anti-islam sont arrivés avec la sécurité présidentielle taghoutienne et les militaires impies (bien que l'endroit soit à quelques mètres de leurs casernes et de leurs sièges).
Le premier champion a commencé à tirer avec les forces des mécréants et en a blessé ce que Dieu le lui a facilité. Il a lancé ensuite une grenade avant de se retirer et ont commencé à liquider les mécréants otages jusqu'à obtenir ce qu'ils voulaient : le martyr pour le bon Dieu. »

Après ce long texte, on lit des versets coraniques justifiant ce type d'actions puis une phrase narguant Mohamed Ali Laroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur. « Voici ce qui s'est réellement passé Laroui ! Menteur, mécréant ! Ne cherche pas trop et ne mens pas à tes amis journaleux (le terme en arabe assimile les journalistes à des gens qui font pitié) en prétendant que tu cherches et que tu es encore au stade de l'investigation ! »
On peut lire ensuite le bilan de l'assaut, selon les chiffres officiels (qualifiés des chiffres de l'ennemi) tout en mettant en doute ces chiffres en affirmant que le nombre est plus important.
Le texte tire ensuite les conclusions en montrant la fragilité, la lâcheté et l'échec de la police et de l'armée. Il met en valeur le travail des deux terroristes qui ont réussi à s'ériger en martyrs, bien qu'ils n'aient aucune expérience militaire. « Ils ont réussi à devenir martyrs comme ils l'ont planifié en dépit des entrainements de l'ennemi, de ses équipements modernes et de ses armes.»
Le texte est accompagné de photos montrant les forces de l'ordre en stand by. Les terroristes relèvent que le parlement est entouré de trois casernes de l'armée et du siège des renseignements militaires, en plein cœur de Tunis et surveillé par plusieurs brigades et équipements. «Il a été infiltré en toute facilité après un repérage qui n'a pas dépassé les dix minutes. Surtout, la facilité de faire entrer les armes à la capitale avec les munitions. »
La tirade se poursuite avec des conclusions faisant le bilan matériel de l'opération et invitant les sympathisants à faire pareil.
Le reste du texte donne des détails sur ce qu'il faut faire pour multiplier ce type d'opérations dans des endroits stratégiques et des cibles bien déterminées.
Il dément certaines informations officielles annoncées par les forces de l'ordre, destinées à tromper l'opinion publique. Il relève également les mensonges de certains cheikhs et invite les sympathisants à ne plus les suivre.

Le texte se réjouit par ailleurs de la chute des indices de la Bourse de Tunis, des alertes données par les pays mécréants de ne plus visiter la Tunisie et de la tristesse des Tunisiens (qualifiés de mécréants) qui sont descendus avec des bougies et ont pleuré la mort des touristes. Le texte relève la mobilisation et la sympathie de la France dans l'attaque du Bardo concluant que la Tunisie est encore sous le protectorat français. « Les ministres français ont dénoncé avant même que ne parlent leurs complices tunisiens du président d'un petit pays (le terme original en arabe est fort réducteur et méprisant) et de ministres.
S'ensuit après des versets coraniques, des louanges à Dieu et des consignes sur la conduite à suivre pour les sympathisants, ainsi que les photos originales des deux terroristes érigés en héros martyrs. Parmi les consignes données, on notera celle de « crier sa joie en silence pour ne pas se faire démasquer » et des invitations expresses à prendre les armes pour la lutte contre les mécréants.
Nous ne donnerons naturellement pas les détails de ces consignes, bien qu'elles circulent en toute liberté (et impunité) sur les réseaux sociaux.


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