Le congrès d'Ennahdha a été marqué par plusieurs absences, dont notamment celles du chef du gouvernement, Habib Essid et des premiers représentants des grandes organisations nationales, UTICA, UGTT, Ordre des avocats et LTDH, à savoir Wided Bouchamaoui, Houcine Abassi, Mohamed Fadhel Mahfoudh et Abdessattar Ben Moussa. Autres absences de taille, celles de l'ancien président de la République, Moncef Marzouki hier le plus grand allié d'Ennahdha, ainsi que son cercle rapproché d'Irada réputés pour leur proximité avec le parti islamiste, à savoir Imed Daïmi et Salim Ben Hamidène, mais également Adnène Mansar et Tarek Kahlaoui. Du côté du CPR, on enregistre aussi les mêmes absences de ceux qui étaient hier proches d'Ennahdha, à savoir Samir Ben Amor et Abdelwaheb Maâtar. Autres partis proches des islamistes qui ont brillé par l'absence de leurs premiers représentants, Ridha Belhadj de Hizb Ettahrir et Ryadh Chaïbi de Binaa. Les absences ont également touché les partis dits de gauche dont notamment les premiers classés à l'ARP après le duo Nidaa-Ennahdha, à savoir Mohsen Marzouk, Hamma Hammami et Slim Riahi représentants d'Al Horra, du Front populaire et de l'Union patriotique libre. Slim Riahi a pourtant eu un tête-à-tête la semaine dernière avec Rached Ghannouchi. Les absences touchent également des membres dirigeants d'Ennahdha et cela dénote vraisemblablement des conflits internes aigus au sein du parti. On relève notamment celles de Samir Dilou et Ameur Laârayedh.