INFOTUNISIE – Le rapport du Comité supérieur de coordination entre les chaines satellitaires arabes au titre de l'année 2009, la diffusion satellitaire dans le monde arabe et les mécanisme de son renforcement, ont été les centres d'intérêts de la conférence, donnée jeudi à Tunis, par M. Slaheddine Maaoui, directeur général de l'Union des radios des Etats arabes (ASBU). S'adressant aux représentants des médias nationaux et étrangers, M. Maaoui a fait savoir que le rapport, présenté pour la première fois en Tunis, prouve l'intérêt particulier accordé, par la Tunisie, à cette instance arabe. Il a, également, souligné la conviction présidentielle quant à la contribution de l'ASBU dans la coordination entre les mécanismes de l'action arabe commune dans le secteur audiovisuel. Quant au Comité supérieur de coordination entre les chaines satellitaires arabes, il s'agit, précise M. Maaoui, du seul organisme de concertation entre les chaines satellitaires publiques et privées. Ainsi, ce Comité est en mesure de renforcer la crédibilité de son rapport, source de référence compte tenu des documents, statistiques et recommandations fiables qu'il comporte. A travers une lecture analytique des statistiques relatives aux activités des 600 chaines satellitaires arabes, le rapport vient féliciter la mutation que connait le paysage télévisuel arabe occupant la première place des groupements régionaux au niveau du nombre des chaînes. M. Maaoui a expliqué que la multiplication du nombre des cités médiatiques et ses effets sur la baisse du coût du lancement des chaines satellitaires et la diversification des moyens techniques, ont été derrière l'évolution du paysage télévisuel arabe. Le DG de l'ASBU a, par ailleurs, évoqué le document relatif à l'organisation de la diffusion satellitaire. Lequel, ajoute—t-il, n'est pas encore adopté par la majorité au sein de l'Union des radios des Etats arabes. Jouant un rôle, de plus en plus, important dans l'essor du paysage télévisuel arabe, et parallèlement au repli du rôle du secteur public, le secteur privé est appelé, selon le rapport, à enrichir le contenu de ses chaines satellitaires, dont la quasi-totalité est dédiée au divertissement. De surcroit, le rapport met en exergue la concurrence des chaînes étrangères diffusant en arabe ainsi que les contraintes imposées aux chaines arabes par des parties étrangères.