Le doyen des juges d'instruction du Pôle judiciaire a décidé, jeudi 17 octobre 2013, de geler tous les actes de justice en rapport avec les affaires du don chinois et du Sheraton, dans lesquelles l'ex-ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdesselam, est impliqué. Ce dernier serait-il au dessus des lois ? Me Charfeddine Kallil, membre du Collectif des 25 avocats, s'est dit étonné de cette décision : « Il y a même plus grave que le gel : jusqu'à ce jour, le doyen des juges d'instruction n'a pas encore entendu Rafik Abdesselam en tant que prévenu concerné par les deux affaires ». L'avocat a critiqué le fait que le doyen des juges d'instruction tarde à clore les actes qu'il avait entrepris en saisissant le parquet des deux affaires, et proposant l'inculpation de Rafik Abdesselam, bien que les actes se distinguent par leur sérieux. Il s'est dit persuadé que des mains occultes s'efforcent de maintenir la pression sur le juge d'instruction pour « bloquer les deux affaires ». Affaire à suivre…