Un but en tout début de partie à Omdurman, un autre en toute fin de rencontre à Casablanca. La future finale de la Ligue des champions Orange 2011 sera-t-elle décidée aux deux extrêmes?, s'interroge le site web de la CAF. Il reste encore deux fois quatre-vingt dix minutes et peut-être davantage pour avoir la réponse à la question et il faudra attendre quinze jours pour être fixés. L'Espérance victorieuse sur la pelouse d'El Hilal, Enyimba qui a limité les dégâts à Casablanca ont-ils fait un pas décisif vers la finale ? Prudence, estime le site. Les certitudes n'en sont jamais tout à fait. Il aura fallu moins de cinq minutes à l'Espérance pour aller s'imposer dans la fournaise du stade d'El Hilal à Omdurman. Youssef Msakni, le milieu de terrain des "Sang et Or" s'est réveillé au bon moment, lui qui n'avait plus inscrit de but depuis le mois d'avril et la victoire de son équipe contre le Diaraf de Dakar. Les Tunisiens ont, une fois encore, au cours de cette Ligue, fait apprécier leur maîtrise technique et auraient pu obtenir une victoire plus confortable au regard des opportunités qui se sont présentées à Wajdi Bouazzi ou à Yannick N'Djeng, ajoute le site. Le gardien soudanais Abdalla ne fut pas pour rien dans les échecs des Tunisois. Son homologue tunisien Ben Chérifia fut également décisif sur les attaques soudanaises en fin de match. Les "Sang et Or" ont fait un bout de chemin vers une seconde finale consécutive. L'an dernier à ce même stade de l'épreuve ils avaient éliminés les Egyptiens d'Al Ahly après avoir perdu la première manche au Caire. Cette fois, ils ont gagné la première manche à l'extérieur, relève le site. Invaincu jusqu'à présent, Enyimba FC a subi son premier revers cette saison dans la Ligue des champions Orange sur le terrain du Wydad Athlétic club de Casablanca, constate le site. L'unique but de la rencontre n'a été inscrit qu'en toute fin de rencontre par le Béninois Pascal Angan. Les Casablancais ont beaucoup attaqué et comme le reconnaissait l'un de leurs adversaires, Peter Onoja, ils auraient pu marquer davantage mais "nous avons su, disait-il, nous protéger en défense". Une défense au sein de laquelle le gardien Paul Godwin s'est montré intraitable. Il s'est opposé avec brio aux tentatives de Fabrice Ondama, Mohsin Iajour et Ayoub Elkhaliqi. "Le mérite, reconnaissait-il après le match, n'est pas le mien mais celui de mes défenseurs qui ont abattu un travail considérable". La pression a été très lourde et ils ont su contenir les attaques du Wydad. "Ils ont été tout simplement formidables. Un but de retard, ce n'est pas insurmontable", rapporte le site de la CAT, citant le camp du double champion d'Afrique. L'entraîneur des Marocains, le Suisse Michel Decastel soulignait, lui, que les Nigérians chez eux "seraient partagés entre l'envie d'essayer de combler leur handicap et celui de maîtriser leur fougue pour ne pas encaisser un but en contre qui les obligerait à marquer alors trois buts". Pour l'accession à la finale, c'est loin d'être joué, fait remarquer le site. Si Enyimba répète ses succès précédents contre le Raja et Coton Sport (2-0 chaque fois), alors il peut espérer. Mais, en seizième de finale comme en huitième de finale, il s'était montré moins efficace contre l'US Bitam et Al Ittihad de Tripoli ne s'imposant que la plus petite partie des marges. La défaite d'Enyimba n'a pas entamé la confiance du président du club Felix Anyansi Agwu qui assurait que son équipe, à Aba, pratiquerait un autre football, plus offensif. "L'expérience paiera". La seconde manche sera peut-être l'inverse de la première avec des Nigérians très offensifs et des Marocains d'abord sur la défensive. Le gardien Nadir Lemyaghri sait que le voyage d'Aba sera difficile, prévient le site de la CAF.