Une ligne de crédit de 25 MD va être mise en place par l'Etat en vue de renforcer les ressources financières des sociétés d'investissement à capital de développement régional. La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (Bfpm) est mobilisée pour promouvoir l'investissement dans les régions, et ce, à travers la mise à la disposition des jeunes promoteurs des fonds nécessaires. Il s'agit de multiplier la création des projets notamment dans les zones de développement régional. D'où l'importance de la consolidation des ressources financières de cette banque à la faveur d'une augmentation du capital qui passe de 100 à 200 millions de dinars (MD). Cette augmentation s'intègre dans un plan d'action qui va permettre à ladite banque de faire face aux risques et de réviser la politique des financements. De plus, le système d'information sera développé. Les projets des jeunes promoteurs feront l'objet, quant à eux, d'un contrôle rigoureux et d'un suivi pour assurer leur réussite. Les différentes mesures prises permettront à la banque de renforcer sa mission en matière de financement des petites et moyennes entreprises et de relancer les investissements grâce à l'octroi de crédits qui peuvent atteindre 1MD au lieu de 300 mille dinars. Les régions ciblées par l'Etat Une ligne de crédit de 25 MD va être mise en place par l'Etat en vue de renforcer les ressources financières des sociétés d'investissement à capital de développement régional. L'objectif est de permettre à ces sociétés de contribuer efficacement à fournir aux entreprises économiques les fonds propres. Le Fonds des dépôts et des consignations sera chargé de la gestion de cette ligne sur la base d'une convention à conclure avec le ministère des Finances et qui définira les conditions requises pour bénéficier de ladite ligne de financement et les modes de gestion. Le souci majeur du gouvernement est de renforcer la croissance économique dans les gouvernorats défavorisés et particulièrement ceux de Médenine, Tataouine, Gabès, Kébili, Tozeur, Gafsa, Kasserine, Sidi Bouzid, Kairouan, Le Kef, Siliana, Jendouba, Béja et Zaghouan. Le choix de ces régions n'a pas été effectué d'une façon fortuite mais sur la base de certains indicateurs comme la chute du rythme des investissements et les difficultés rencontrées par les investisseurs pour créer leurs projets. Par ailleurs, un programme exceptionnel sera mis en place sur une période de trois ans pour augmenter le rythme de création de projets. Ce programme se compose d'ateliers d'initiative, l'octroi de crédits de participation sans intérêts, l'accompagnement et le suivi après la concrétisation des projets durant une année. Le coût de ce programme est estimé à 60 MD qui seront supportés par le budget de l'Etat.