Ces deux qualités permettent à l'équipe sfaxienne de dominer la compétition Le CSS a confirmé sa bonne santé actuelle en parvenant à aligner mercredi dernier sa cinquième victoire consécutive sur le score net et sans appel de 3 buts à zéro... Une performance réalisée aux dépens d'un opposant venu au «M'hiri» défendre ses chances jusqu'au bout. La confrontation a été musclée de bout en bout et les occasions de scorer n'ont pas manqué de tenir en haleine. L'entraîneur sfaxien, Chiheb Ellili, bien satisfait de la prestation de ses protégés, a surtout mis l'accent dans sa déclaration d'après-match sur le côté tactique, où les mouvements offensifs des siens ont reposé sur le jeu varié, l'enchaînement rapide et l'attaque placée. Cela nécessite bien sûr une maîtrise technique de bon aloi, où des joueurs comme Mohamed Ali Mansar, Maher Hannachi, Ali Maâloul et surtout Fallou Niang ont été des repères édifiants. Le Sénégalais a été incontestablement le meilleur joueur sur le terrain par son opiniâtreté à renverser la vapeur à chacune des incursions adverses par des passes lumineuses et des ouvertures qui mettaient ses coéquipiers dans de bonnes positions. Néanmoins, la victoire ne pourrait être obtenue grâce aux performances de tel ou tel joueur seulement. Mais elle est le résultat logique de la somme d'efforts fournie par le groupe. C'est ce qu'a tenu à souligner Ellili. L'absence du Tchadien Ezechiel n'a pas constitué un écueil dur à surmonter, tant les solutions de rechange existent au sein de l'effectif. Mossaâb Sassi, le suppléant d'Ezechiel dans ce match, a apporté par ailleurs le «plus» escompté, et a même réussi à inscrire le premier but de la rencontre. Cet avantage a constitué un stimulant supplémentaire à l'ensemble pour poursuivre le jeu sur un rythme élevé. Erreurs défensives La note finale en est l'illustration, ce que l'entraîneur marsois, Mondher Kbaïer, a confirmé, précisant toutefois que les buts concédés ont été consécutifs à des erreurs défensives qui auraient pu être évitées avec un minimum de clairvoyance et de concentration : «Nous avons concédé la défaite sur un score large face à une équipe aux potentialités indéniables et qui a su exploiter à bon escient nos erreurs de placement. Et puis, on a tout mis en œuvre au début de la seconde mi-temps pour revenir au score. Mais le but concédé, juste sept minutes après la reprise, nous a compliqué la tâche. Le gardien Jridi par ses arrêts déterminants a fait le reste», a enchaîné le coach marsois. Le fair-play à l'honneur La rencontre en dépit de son impact sur le parcours des deux équipes n'a point dévié de son cachet sportif. Le fair-play de part et d'autre a été, en effet, à l'honneur, si bien que l'arbitre du match n'a pas eu à brandir ses cartons jaune et rouge. Ce qui est tout à l'honneur des deux équipes. Un exemple à mettre en relief en ces temps où les dépassements disciplinaires sont parfois monnaie courante dans nos stades.