Le onze national doit gagner au moins un match et faire un match nul pour gagner son billet au CHAN Les éliminatoires du CHAN 2016, au Rwanda, reprennent aujourd'hui. On rappelle que lors du tournoi aller disputé il y a quelque temps au Maroc (15-21 juin), le onze national avait été tenu en échec par le Maroc (1 but partout), puis avait été battu par la Libye (0-1). L'équipe de Tunisie ferme donc la marche au classement avec 1 point au compteur, derrière le Maroc (4 points) et la Libye (3 points). Mathématiquement, Kasperczak et sa bande ont besoin de quatre points pour gagner le sésame au CHAN du Rwanda. Ça, c'est le bilan du Belge George Leekens, suite auquel, rappelons-le, il a été remercié. Forfait de Touzghar Aujourd'hui, Kasperzak, qui a pris la relève, est face à un gros défi. Outre la qualification à la CAN 2017 du Gabon, il doit réaliser le pari de qualifier le onze national local au CHAN du Rwanda. Le sélectionneur national a convoqué 24 joueurs dont le Clubiste Yohan Touzghar. Or, celui-ci vient de quitter le stage, étant blessé. On ne sait pas s'il s'agit vraiment d'une blessure ou si c'est une blessure diplomatique. Au fait, Touzghar n'a disputé officiellement qu'une heure au derby face à l'Espérance. De toute façon, Kasperczak a pris la décision de ne pas le remplacer et de s'en tenir à son groupe de 23. Le coach a suffisamment de joueurs pour constituer un onze bien en jambes et prêt à relever le défi. Après le forfait de Aymen Mathlouthi blessé, on ne s'attend certainement pas à voir Farouk Ben Mustapha dans les buts. Aujourd'hui, c'est sans doute le portier du CSS, Rami Jeridi, qui tient la corde après, surtout, les deux bévues de Ben Mustapha lors du match amical face au Gabon, puis lors du derby en fin de match. Pour le reste de l'équipe, le sélectionneur national a l'embarras du choix. Il peut compter, notamment, sur la forme de Saâd Bguir pour diriger les manœuvres. Le joueur a du talent pour être la locomotive de la sélection. Tout à l'heure, le match face à la Libye aura un goût de revanche. Ce qui s'est passé au match aller du temps de Leekens est inadmissible. Perdre face à une sélection libyenne, dont les joueurs ne participent pas à un championnat sonne faux. Il est donc temps que nos internationaux se serrent les coudes et assurent. Une victoire face à la Libye sonnerait le déclic d'une seconde victoire, dimanche prochain contre le second adversaire du groupe de la zone nord, le Maroc, en l'occurrence. Kasperczak sait plus que quiconque qu'il doit gonfler ses troupes avant les deux rendez-vous de cet après-midi, puis du 25 octobre. Allez, bon vent!