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«Je suis pour un management où la décision n'est plus unilatérale»
L'invité du lundi : Mohamed louzir (président de l'AS Marsa)

Nous attaquons à partir de ce numéro une série d'entretiens avec les personnages du sport en Tunisie. L'objectif de cette rubrique est de donner à ces personnages du sport l'occasion de s'exprimer et de répondre à toutes les questions que leur entourage se pose. Notre premier invité est Mohamed Louzir, président de l'AS Marsa, un personnage bien connu à La Marsa pour avoir été un ancien joueur et dirigeant dans ce club. Il a débarqué il y a trois mois et on n'a pas mis longtemps pour passer à une comparaison avec son prédécesseur qui a lâché le poste de président mais qui continue de faire ses apparitions dans les matches. M. Louzir ne parlera pas que de cette comparaison avec l'ex-président, mais surtout des circonstances de son arrivée, de son mode de management (il y a beaucoup à lire à ce sujet !), des valeurs dans lesquelles il croit, le fonctionnement des sections du club, aussi bien le football que les autres sections, les projets futurs, la relation avec les membres du bureau directeur, la vocation du club... Une chose est sûre, le nouveau président de l'AS Marsa, pas très médiatisé et qui se fait discret jusque-là, est en train de marquer son territoire et imposer un nouveau style de direction qui repose plus sur la participation au détriment de la centralisation. C'est un changement de taille pour un club qui compte 3.000 licenciés. Interview.
Trois mois après votre arrivée, avez-vous l'idée de trouver ce que vous attendiez ?
D'abord, je ne suis pas quelqu'un d'étranger à l'ASM. Déjà, en 2011, j'ai pris les commandes du club juste après la révolution dans les circonstances que tout le monde connaît. L'idée était de préparer l'avenir et de professionnaliser le club sur des bases solides. Après quoi, j'ai choisi la carrière politique et on a organisé des élections (une première dans l'histoire du club) avec la présence record de 450 Marsois. Tout ça pour dire que mon prédécesseur a entamé son travail dans la continuité et en que étant en pleine entente avec lui. Quand je suis revenu à ce poste, j'ai trouvé un club bien structuré avec une identité omnisports et respectueux de ses engagements. Je trouve cette mission passionnante. Il n'y a pas de surprises, je connais bien les rouages du club, et je ne me sens pas dépaysé.
Si on revenait aux péripéties de votre candidature...
Il faut revenir au mois d'août dernier. M. Ben Aïssa a exprimé son désir de partir au bout de deux mandats. Il a saisi le comité des sages, dont je fais partie, et j'ai même dit qu'il faut professionnaliser le club et amener un souffle nouveau et de nouveaux dirigeants. C'était mon vœu à ce moment, je me suis un peu mis à l'écart pour permettre à de nouvelles personnes de présenter leurs candidatures. Des noms ont circulé comme celui de Hatem Zbidi. Au bout du compte, le comité des sages a appuyé ma candidature avec l'idée de former un comité élargi de dirigeants compétents et ambitieux. Il y avait aussi l'intention de monter une équipe où je ne suis pas omniprésent. J'ai vu la liste qu'on allait présenter et j'ai trouvé que c'était costaud.
C'étaient quoi vos valeurs au moment de présenter votre candidature?
Trois valeurs essentielles : monter une équipe homogène et non un management d'une seule personne. Deuxième valeur qui nous facilite la mission, une administration professionnelle. Et puis préserver l'identité omnisports de l'ASM avec des sections autonomes. Ce furent alors les valeurs partagées.
Comment jugez-vous l'héritage de votre prédecesseur ?
Je dirais que, dans l'ensemble, j'ai trouvé, avec mes pairs au comité directeur, une bonne situation et aussi quelques limites qu'on essayera de corriger. L'ASM n'est pas en situation de déséquilibre financier malgré l'absence du public et la fragilité des sources classiques de financement. Mieux, j'ai trouvé une équipe de football stable et compétitive. Une équipe qui a fait de bons choix et qui essayait de travailler dans la continuité. Et d'ailleurs, on ne voulait pas chambarder quoi que ce soit et apporter notre touche. J'ai trouvé aussi que la majorité de la précédente équipe dirigeante avait envie de continuer. On les a retenus et on a renforcé l'équipe par des dirigeants marsois compétents et dévoués. Toutefois, l'équilibre financier qu'on a trouvé était anticipatif, c'est-à-dire qu'on a dû comptabiliser une partie des futurs revenus publicitaires sur les panneaux pour pouvoir clore l'exercice et démarrer la nouvelle saison. C'était un peu juste, et il fallait creuser davantage pour trouver d'autres sources de financement et assurer la liquidité nécessaire.
Comment avez-vous opéré dans votre mode de management ?
J'ai essayé, en tant que premier responsable, de structurer le bureau directeur autour de 12 personnes et de prévoir une réunion hebdomadaire. Après trois mois d'exercice, je peux vous garantir qu'aucune décision n'est unilatérale. Rien ne se fait en dehors de cette réunion. Et ceci dans toutes les affaires courantes du club. Chaque décision est partagée et discutée.
Est-ce qu'on vous a parfois «obligé» de changer une idée de décision lors d'une réunion ?
Oui, bien sûr. Ça s'est produit plusieurs fois quand le bureau directeur m'a convaincu de ses arguments. Ça ne m'a pas dérangé outre mesure. Les décisions stratégiques, comme le choix des présidents de section, ont été réfléchies et entérinées au sein du bureau directeur. Le transfert de joueurs fait partie aussi des décisions collégiales. Et je trouve que cette manière d'opérer est très efficace.
Pensez-vous que l'organisation de l'ASM est conforme à vos projections ?
Nous sommes en train de porter l'ASM de plus en plus vers les standards de professionnalisation. Je suis quelqu'un de concret et de pragmatique. Je n'ai pas beaucoup de temps pour être présent tous les jours et, d'ailleurs, je ne veux pas le faire. C'est pourquoi on a délégué quelqu'un pour suivre les affaires administratives. On a réfléchi également à mieux coordonner entre les commissions qu'on a investies, telles que celles de football (seniors, juniors et centre de formation), sponsoring, financière et infrastructure.
A quel point êtes-vous satisfait de la concrétisation de votre mode de management ?
C'est un projet qui est en train d'être réalisé à pas sûrs. Sans oublier qu'il y a des embûches et des blocages de toutes natures. Je peux dire que je suis satisfait à 60%, mais je peux vous assurer qu'on est sur une courbe ascendante. Parmi les facteurs qui nous ont aussi aidés à partager et à bien appliquer ce mode de management, c'est qu'on a rassemblé un jour toute l'équipe dirigeante dans une ambiance décontractée pour parler, à bâtons rompus, de tout cela. On a parlé des valeurs du club, de nos objectifs entre autres. Et ça a beaucoup aidé à faire passer le message.
Des exemples de vos objectifs ?
Des objectifs sportifs, par exemple, un classement parmi les 5 premiers de la L1. Et aussi doubler le nombre de pratiquants de sport au sein de l'ASM, en passant de 2.500 à 5.000. Côté adhérents, on tourne autour d'une centaine de personnes qui sont les mêmes chaque saison. L'objectif est de multiplier par dix, au bout de deux ans de mandat, le nombre d'abonnements. La fluidité est de créer une communauté marsoise identifiable et sur laquelle on peut compter dans l'avenir du club. Autre objectif, diversifier nos recettes et concrétiser notre indépendance. Il faudra aller plus dans la diversification de l'offre aux sponsors et attirer des partenariats avec des sponsors lourds. Là, on travaille, mais les fruits ne sont pas visibles pour le moment. Cet objectif pourra être concret et atteint la prochaine saison une fois les engagements actuels de sponsoring liquidés.
On parle beaucoup des cotisations et adhésions qui financent une bonne partie de votre budget. Ne pensez-vous pas que c'est contraire à votre vocation sociale ?
Les adhésions et le montant des cotisations à l'ASMarsa atteignent un million de dinars. On est un club qui sait développer le créneau sport de masse, mais ceci n'empêche que nous assurons la gratuité pour les catégories démunies. Nous sommes un club ouvert à toutes les couches sociales. Notre club n'est pas marchand et n'opère pas pour gagner de l'argent. Nous pensons également à l'avenir du club et comment dépenser l'argent perçu dans la bonne direction, notamment dans la mise en valeur de l'infrastructure sportive à l'ASM.
Comment cela ?
L'approche est simple : multiplier le nombre de pratiquants, offrir des espaces de visibilité pour attirer les sponsors et cela passe, obligatoirement, par la construction d'un nouveau stade de football à La Marsa. Je peux vous dire à cet égard que l'actuel stade Abdelaziz-Chtioui est le moins nanti et le moins équipé parmi les stades en Tunisie.
Ceci ne peut être faisable que si l'on renforce le partenariat public-privé à La Marsa. On devrait créer un stade avec éclairage, bien garni, muni de gradins et de places assises convenables pour le public et avec des espaces publicitaires. Si on crée une structure mixte entre la municipalité de La Marsa, qui détient le stade, et l'ASM, qui a la concession d'exploitation, elle sera capable de gérer le projet de construire un stade moderne. C'est un projet qui coûte entre 20 et 30 millions de dinars, qui va nous offrir 9.000 places et des externalisations positives. Ce sera le tournant dans la vie de l'ASM.
Venons-en à une question d'actualité. La comparaison avec votre prédécesseur s'est vite faite. Autant il était présent à tout moment (d'ailleurs jusqu'à maintenant !), autant on vous reproche votre absence auprès de la première équipe de football. C'est voulu ou c'est une défaillance ?
D'abord, je reconnais que je suis moins présent que M. Ben Aïssa. Ensuite, je rappelle à notre public que l'engagement de ce bureau directeur est d'adopter un style de direction participatif à décisions collégiales vis-à-vis de toutes les sections, y compris le football. Il faut donner une marge de manœuvre conséquente à tous les présidents de section et ne pas les étouffer avec une présence envahissante. C'est un nouveau mode de gouvernance, et il faut s'y mettre. Nous voulons changer l'ancien mode de management. Je ne suis pas aussi présent que mon prédécesseur vis-à-vis de l'équipe de football, mais ceci est voulu. Je suis là quand il le faut pour discuter avec les joueurs et l'entraîneur, mais ce sont des apparitions étudiées.
Est-ce que cette attitude managériale vis-à-vis de l'équipe de football a été bien discutée et transmise pour éviter toute mauvaise interprétation ?
Vous avez raison. Une bonne partie des joueurs acceptent cette façon d'agir et ne la prennent pas comme une marginalisation. D'autres joueurs, surtout les plus influents, m'appellent pour me demander d'être plus proche et plus présent. Je sens qu'ils sont demandeurs. J'essaye de leur dire qu'ils ne doivent pas avoir le président de club comme unique interlocuteur.
Passons au parcours de l'équipe de Mondher Kebaïer. Comment le jugez-vous ?
Je pense que l'équipe, avec le potentiel qu'elle a, pouvait nettement mieux faire en ce début de championnat. On a eu un rendement en dents de scie avec un démarrage en trombe contre l'EST. Côté points glanés, nous sommes plus ou moins dans l'objectif tracé. Nous leur avons exigé 25 points à l'aller, ils en ont décroché 12 à mi-parcours, ils sont sur la bonne voie. Je pense que l'équipe de football n'a pas encore réussi le tempo et l'élan requis. On a de bons joueurs, notamment dans le compartiment offensif, et ce, de l'avis des connaisseurs. C'est une équipe qui a de la valeur, mais le rendement d'ensemble n'est pas encore convaincant. On attend la fin de la phase aller pour parler avec les dirigeants de la section football et avec l'entraîneur pour une évaluation.
Vous allez être actif sur le mercato hivernal ?
Certainement, oui. Nous avons déjà identifié quelques pistes pour renforcer l'équipe. Mais ça va dépendre des résultats de l'évaluation à faire au sein de la commission de football, je ne veux pas brûler les étapes. Eventuellement, l'effectif connaîtra un mouvement de va-et-vient au bout du mercato hivernal.
Et Mondher Kebaïer, il jouit de votre confiance ?
Absolument. Il jouit de notre entière confiance. Je trouve qu'il est professionnel et correct, avec un passage remarquable à l'ASM. Quand je communique avec lui, et on le fait d'une manière courante, je trouve que c'est un entraîneur compétent qui remplit bien son contrat. La continuité, c'est la meilleure des manières pour améliorer les performances d'une équipe. De plus, l'ASM a une tradition sacrée, celle de ne pas changer fréquemment d'entraîneurs. Kebaïer fait du bon travail depuis qu'il a débarqué à La Marsa. Même si je pense que l'équipe peut mieux faire, je demeure convaincu que Kebaïer est l'homme de la situation. Sauf incident majeur ou quelque chose d'imprévu, il continue avec nous, du moins pour cette saison. D'autant qu'il communique bien avec ses joueurs et avec son entourage. Je peux le confirmer.
La section de basket a beaucoup perdu de son éclat ces dernières années. La solution à votre avis?
J'ai la même impression que vous, à propos de cette section qui a régressé. J'ai dit cela au président de la section. Nous sommes en Nationale B avec une équipe intéressante, mais pas totalement compétitive. Il faudra miser sur nos jeunes pour les promouvoir en seniors, mais sans être obligé de les vendre à d'autres clubs. Il manque beaucoup de moyens au basket à La Marsa avec un budget de 70.000 dinars, un véritable Smig pour un club. Il faut monter en Nationale A et essayer de doubler le budget.
Et le volley-ball, une tradition phare à La Marsa, va-t-il retrouver ses lettres de noblesse?
On avait réussi à retrouver la Nationale A, mais on a raté l'intersaison, c'est-à-dire qu'on n' a pas travaillé assez en été. Nous avons perdu cette tradition d'intersaison chargée. L'équipe en place s'est ressaisie plus ou moins avec un entraîneur jeune qui est aux commandes. Les résultats de la première phase sont médiocres. L'objectif est d'assurer le maintien pour le moment. On essaye de maintenir notre cru, mais il faudra tabler sur deux renforts de qualité pour renforcer l'équipe et la porter à un palier supérieur. Mais je dis bien des joueurs de qualité, sinon il vaut mieux faire jouer ses joueurs. Nous sommes sur un budget de 170.000D, il faudra le doubler.
Passons au TCASMarsa. C'est une section rentable, mais tendue et marquée par de nombreuses polémiques...
D'une manière générale, le tennis a un enjeu spécial en Tunisie. C'est une section autonome, mais qui appartient toujours à l'ASM, et c'est une énorme satisfaction et une fierté en même temps. C'est une discipline rentable qui finance même les autres sections avec des recettes qui ont atteint les 500.000 dinars. Les moyens sont là, les candidats sont nombreux pour diriger le tennis. On a choisi une femme pour diriger le club de tennis, à savoir Wiem Ben M'rad, qui a réussi à s'imposer malgré les contestations de l'extérieur. Elle a commis des erreurs, mais elle a réussi à trouver ses repères. La présence de Hatem Zbidi, vice-président de l'ASM, est un atout pour développer la section de tennis. Il y a eu des tensions et des dossiers litigieux en ce début de saison, mais les choses sont en train de revenir à la normale. Nous tablons sur l'amélioration de l'infrastructure dans ce club avec des gradins pour le court central, un projet qui va bonifier le TCASMarsa et lui permettre d'aller de l'avant.
Comment se porte la section natation, qui attire un grand nombre d'adhérents?
La natation ressemble beaucoup au tennis. Il y a un potentiel énorme, mais aussi tant de frictions et d'impact des parents dans la vie du club. La particularité cette saison, c'est que le président de la section a été un grand nageur à l'ASM, à savoir Mondher Mestiri, qui a ramené Mohamed Ali Soukni comme directeur technique. Le problème, c'est qu'on ne produit plus de champions. Notre mission est de gérer la natation de masse qui génère des revenus de 300.000 dinars. Notre mission aussi est de développer l'élite avec un programme pour la découverte des talents. C'est une équipe dirigeante fournie qui a des projets ambitieux. Sûrement la construction d'une nouvelle piscine est un projet qui s'impose. Une chose est sûre: l'ASM ne lâche pas sa vocation de club omnisports. Je donne l'exemple des sections lutte, hand féminin ou athlétisme, qui mobilisent un grand nombre de jeunes mais qui n'ont pas de moyens comme ceux du tennis ou de la natation. Je les soutiens vivement et je ferai tout pour que ces sections fonctionnent dans de meilleures conditions.
Votre message pour le public de l'ASM?
Mon message est simple : je demande au public de l'ASM de venir nombreux regarder les matchs de leur club, tout en leur offrant un meilleur spectacle. J'espère que le projet de stade à La Marsa verra le jour pendant notre mandat. C'est mon vœu le plus cher. Je suis fier d'être président de l'ASM avec l'intention de rester deux ans et d'animer une équipe dirigeante qui élira dans deux ans un nouveau président qui travaillera dans la continuité.


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