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Foyers universitaires : Des règles d'hygiène bafouées !
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 12 - 2020

Les conditions dans lesquelles vivent plusieurs étudiants sont, le moins qu'on puisse dire, exécrables ! Ces derniers, qui sont obligés de vivre loin de leur famille et de leur ville natale pour pouvoir poursuivre leurs études dans des universités et facultés installées dans d'autres villes et régions que les leurs, optent, pour un bon nombre d'eux, pour les foyers universitaires étatiques et privés pour y habiter durant l'année universitaire.
Certes, si pour la plupart des foyers universitaires notamment étatiques, le coût annuel de location est relativement abordable (ne dépassant pas les 160 dinars pour 9 mois), l'entretien et l'hygiène laissent à désirer ! Surtout, en ce qui concerne l'espace sanitaire qui se trouve dans chaque bloc comptant au moins une dizaine de locataires qui en font usage chaque jour. La preuve ? Une photo relayée sur facebook par les étudiants résidents dans un foyer sis à la banlieue sud, (Hammam-Chatt).
En effet, l'espace sanitaire, en particulier les sanitaires qu'utilisent les étudiantes de ce foyer, est très mal entretenu ! L'état des toilettes et urinoirs est semblable à celui des WC des espaces publics, tel que le transport public, certains hôpitaux et même des cliniques. Une hygiène très défectueuse : de l'eau sale qui coule partout, des chasse- d'eau qui ne fonctionnent jamais, des cuvettes sales et bouchées et des odeurs nauséabondes… ce spectacle désolant est devenu un tableau décorant tout l'établissement qui abrite les étudiantes ! «Tous les espaces sanitaires des blocs de l'établissement sont pareils ! Pour moi c'est une responsabilité partagée ! Tout le monde est impliqué dans cette affaire de propreté : les femmes de ménage qui sont au nombre de deux, et qui ne font pas leur travail convenablement et correctement mais aussi les étudiantes résidentes y sont impliquées ! Personne ne fait l'effort pour garder l'espace commun propre ! Tout le monde s'en fiche, surtout les étudiantes qui ne veulent pas et ne savent pas nettoyer, ramasser les saletés qu'elles laissent derrière elles !
Avec la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre, on devrait être plus vigilantes et plus susceptibles à la question d'hygiène ! C'est inadmissible et cela nous expose toutes et tous au risque du Covid-19, mais pas seulement ! Nous pouvons choper d'autres maladies plus graves encore !», note Khaoula, étudiante à l'Institut supérieur des technologies de l'information et des communications (banlieue sud) et résidente dans ce foyer.
Son camarade, Achraf (résident lui aussi dans le même foyer, secteur garçon), confirme ces propos en ajoutant que les étudiants, qui choisissent de faire des études dans des facultés qui sont loin de leur ville natale, doivent supporter les conditions invivables et médiocres des foyers tout d'abord, mais aussi des restaurants universitaires qui ne font aucune attention à la qualité des repas qu'ils proposent, sans parler de la question d'hygiène qui, elle aussi, n'est pas respectée.
Toujours selon ces étudiants que nous avons rencontrés devant leur faculté, ils estiment que la vie estudiantine est devenue beaucoup plus dure qu'avant —même si elle n'était pas vraiment au top jadis— et que les conditions de vie sont insupportables et difficiles à accepter actuellement, surtout lorsque ces derniers se confrontent au même problème de la négligence d'hygiène et de propreté dans leurs facultés. «Les salles sont toujours sales. On ne les désinfecte même pas ni avant ni après l'entrée et la sortie des étudiants. Idem pour l'espace sanitaire de la faculté, réservé aux étudiants ! Il souffre, lui aussi, d'un vrai manque d'hygiène. Nous devons nous armer de nos gels désinfectants pour nous nettoyer les mains à chaque fois que l'on touche quelque chose ! Nous n'avons pas le choix, nous devrons nous adapter à ces conditions tout en essayant de rester vigilant et de respecter certaines règles (port du masque et gel lavant) pour éviter le risque de choper le virus et d'autres maladies causées par la propagation des bactéries et des germes», ajoute Achraf.
Le maintien d'un bon niveau d'hygiène de base dans les établissements universitaires, foyers, espaces publics… ne nécessite pas forcément une dépense excessive d'argent mais plutôt un état d'esprit avec le sens de responsabilité que devrait chacun d'entre nous avoir, un comportement civilisé et très strict face au respect des règles basiques d'hygiène qui nous épargnera des problèmes de santé liés au manque d'hygiène !


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