Tout est prêt pour l'événement continental. La Tunisie doit entamer ce Chan sous de bons auspices. L'équipe de Tunisie fait partie de ces pays présents régulièrement à la CAN et au Chan. Pour les férus de football et les techniciens tunisiens, le Chan n'est plus un sous-tournoi ou une simple préparation pour les éliminatoires de la phase finale de la coupe d'Afrique et du monde. Non, c'est un rendez-vous majeur, tout simplement. Cette fois, c'est même un challenge stratégique. Il suffit de regarder la liste des convoqués pour Kigali pour se rendre compte que cette sélection est l'antichambre de l'équipe de Tunisie, avec Akaïchi, Aouadhi, Moncer, Maâloul, Rejaïbi, Bguir, Machani, Meriah, Tej, Ben Ammar, Boughattas. La Tunisie ouvre sa campagne continentale lundi face à la Guinée. Une bonne entame est nécessaire pour confirmer sa position de favori dans cette épreuve continentale. Le Chan 2016 sera un objectif prioritaire car l'idéal pour cette génération serait d'aller le plus loin possible au Rwanda et de baliser le passage pour le Mondial 2018. Que sera d'ailleurs une équipe de Tunisie qui ne se place pas dans la logique de la nouveauté, symbolisée par des footballeurs qui représentent l'avenir, à court terme peut-être, à moyen ou long terme sûrement ! On attend avec curiosité que les joueurs retenus pour le Chan 2016 démontrent qu'ils ont les cartes en main et qu'ils peuvent être à la hauteur de l'évènement, en dépit des forfaits en cascade de Lahmar, M'sakni, Khlifa, Touzghar et Kasperczak... Souffrir ensemble Un Chan réussi, c'est la combinaison de plusieurs éléments. Il faut que nos joueurs aient un esprit solidaire, une bonne condition physique, un jeu fluide, un peu de chance et un désir de faire carrière dans cette compétition continentale. Il faut que les protégés de Missaoui aient une mentalité de battant pour réhabiliter notre football, qui a perdu de sa crédibilité en Afrique. Les camarades de Moncer sauront-ils le faire ? On sait que chaque fois qu'ils ne sont pas favoris, ils ont mis le paquet pour faire mieux, comme en 2011.