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«Je suis noir, tunisien, artiste, danseur contemporain»
«Bori», un solo de Karim Touwayma
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 02 - 2016

Lundi à 19h00 à El Teatro, le chorégraphe et danseur Karim Touwayma présentera sa nouvelle création «Bori», un solo avec lequel il explore les racines de sa culture noire tunisienne sur les rythmes d'un texte, d'une musique et d'une danse qui racontent une histoire très personnelle.
«Bori» est un spectacle conçu et chorégraphié par Karim Touwayma, les textes sont de Mariem Guellouze, la musique de Trappa & Jihed Khmiri, la dramaturgie est signée Habib Mansouri, la scénographie et la voix off de Nesrine Chaabouni.
Bori est un terme tuniso-africain qui désigne les états de possession pendant le rituel du stambéli quand la personne possédée danse, dévoile des choses inconnues et joue toutes les slasels, toutes les noubas et s'habille par toutes les couleurs symboliques de cette danse rituelle. C'est cet univers-là que Karim Touwayma nourrit et qu'il développe depuis ses premières propositions chorégraphiques. La double appartenance du chorégraphe à deux mondes, celui de la danse contemporaine, à travers sa formation et son passage par le Centre chorégraphique méditerranéen auprès d'Imed Jemâa, et au milieu du stambéli dans lequel il a baigné depuis sa tendre enfance, a fait de lui un être d'exception et un artiste porteur d'une vision sur un patrimoine riche et dense, en lui apportant des ouvertures nouvelles, contemporaines, lui permettant de porter un éclairage nouveau sur un culte «religieux», qui a basculé dans le folklore, le ramenant vers la scène artistique avec un regard novateur.
Après son spectacle «L'Arifa», «Bori» vient compléter une réflexion sur le corps, le rythme, le pas et la musique : «Cette performance est un dialogue entre la danse, le texte et la musique. Sa trame de fond est un questionnement sur ce qui fait de nous un artiste, ce qui nous lie à ceux qui ont laissé leur trace collective dans notre histoire personnelle. Dans ce dialogue, le corps dansant cherche ce qui le lie à un ailleurs, à d'autres territoires, ce qui l'ancre dans le temps. C'est une recherche chorégraphique sur un corps dansant qui tend vers le futur tout en étant marqué par une histoire familiale chargée de sonorités et de traditions venues d'Afrique. Un art à jamais présent dans ce corps : stambéli ou Bori», explique-t-il.
Dans ce spectacle comme dans ses précédentes créations Karim Touwayma affirme : «Je suis noir, tunisien, artiste, danseur contemporain. Je suis Yenna, Stambali, maalam, arifa, Trischa, Siwa, kouri. Ils sont tous là présents en moi. Esprits. Dans mon corps dansant, je crée des fils, je danse des fils, je brode des liens, je tisse des tensions, je joue avec des couleurs. Des nuances de noir me colorent de joie car désormais je suis libre. Je suis libre. Endolori, décousu, conducteur, seul et multiple. Je suis le fil».
«Bori» un spectacle à voir et un parcours développé par un chorégraphe à suivre de près.


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