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Compétences nationales délaissées: Y a-t-il une opportunité pour rebondir ?
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 10 - 2021

La Tunisie de l'après-25 juillet a grandement besoin de toutes ses compétences, y compris celles qui ont exercé avant l'avènement de la révolution et se sont illustrées par leur savoir-faire, leur créativité et aussi par leur crédibilité sur la scène internationale. Ces personnalités auront-elles la chance de prendre part à l'édification de l'avenir de notre pays ?
Avec la culture ambiante qui s'était imposée à la faveur de la dynamique du 25 juillet et du processus du 22 septembre 2021, selon laquelle les composantes qui ont participé au système enclenché après le 14-Janvier et qui a duré plus de dix ans n'ont plus de place parmi les forces qui sont censées édifier la Tunisie de demain ou plus précisément la Tunisie de l'après-25 juillet, l'on se demande où va puiser Mme Najla Bouden, la Cheffe du gouvernement désignée par le Président, Kaïs Saïed, pour former l'équipe ministérielle qui sera chargée de gouverner le pays jusqu'à ce que les dispositions transitoires contenues dans le décret présidentiel 117 soient levées, c'est-à-dire jusqu'à ce que le Président de la République décide que l'état d'exception a vécu et que les mesures exceptionnelles du 25 juillet dernier n'ont plus de raison de perdurer ?
Pour être plus clair et plus concret, on peut poser la même question comme suit : existe-t-il parmi les compétences tunisiennes présentes sur la scène politique sociale et surtout économique des personnalités qui ne se sont pas compromises avec le système 2011-2021 et qui peuvent répondre aux critères ou aux normes généraux exigés par le Président de la République pour aspirer à un poste dans l'équipe ministérielle qui épaulera Mme Najla Bouden dans l'éradication de la corruption et de la malversation d'une part, et à la restauration, d'autre part, de la confiance du citoyen en l'administration publique.
Et plusieurs analystes et observateurs qui attendent la révélation par Mme Nejla Bouden de la composition de son équipe ministérielle, d'évoquer la possibilité d'accorder aux compétences avérées, ayant exercé sous le régime d'avant la révolution et n'ayant pas été impliquées dans la malversation ou la corruption qui ont marqué les 23 ans de l'époque Ben Ali, la possibilité d'apporter leur contribution spécifique, au vu de leur compétence, de leur savoir-faire, de leur expérience et surtout de la crédibilité dont elles bénéficient encore sur la scène régionale et internationale, à la nouvelle dynamique nationale dont l'objectif est de faire redémarrer l'économie nationale et de proposer au monde une nouvelle image de la Tunisie qui a décidé de rompre définitivement avec la gabegie et l'amateurisme aventurier et de s'inscrire dans la voie de l'action, de la production et de l'innovation.
Répondre aux nouvelles exigences de l'étape future du développement de notre pays commande, en effet, comme l'affirment beaucoup d'analystes et politistes, de prendre des décisions qui allient le courage à l'audace et placent au-dessus de toutes les considérations politiques ou partisanes dans le sens de faire appel à toutes les compétences nationales en prenant en compte, au-delà de leur appartenance politique ou idéologique, exclusivement leur professionnalisme et essentiellement leur capacité à imaginer les solutions idoines aux problèmes qu'affronte l'économie nationale et leur engagement à faire profiter leur pays du carnet d'adresses dont elles disposent et des opportunités de partenariat ou de coopération qu'elles peuvent motiver entre les entreprises tunisiennes et celles étrangères où elles ont occupé ou occupent, à l'heure actuelle, des postes de direction.
D'aucuns pourraient rétorquer en argumentant que le retour de certaines personnalités, comme Ridha Ben Mosbah, Ahmed Friaâ, Mondher Zenaïdi, Mustapha Kamel Nabli, Mohamed Nouri Jouini, Afif Chelbi ou beaucoup d'autres ministres, P.-d.g., gouverneurs ou responsables sécuritaires (comme Abderrahmane Belhaj Ali), constitue une opération de blanchiment du régime du président défunt Ben Ali.
Sauf que ceux qui soutiennent cette argumentation oublient ou refusent d'admettre qu'il existe dans l'histoire des peuples des moments où l'urgence et les intérêts supérieurs du pays imposent à ceux qui détiennent les destinées nationales de se placer au-dessus des agendas partisans et des ambitions personnelles et de prendre les décisions courageuses que l'on peut qualifier «de douloureuses» aux moments opportuns, dans l'objectif d'être, comme le souligne le Président Kaïs Saïed, au rendez-vous avec l'histoire.


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