Le secteur se caractérise par une rude concurrence et chaque transporteur essaye d'offrir les meilleurs services pour attirer les clients potentiels. Plusieurs aides sont proposées par l'Etat en vue d'encourager le transport maritime tunisien comme, à titre d'exemple, la suppression de la TVA de 6% sur le taux d'affrètement des navires dans le cadre de la loi de Finances 2016. La suppression de la TVA concerne aussi les pièces de rechange fabriquées localement ou importées, les prestations de services associées aux opérations de réparation et de maintenance des navires y compris les opérations de contrôle, de suivi et d'inspection. L'importation des pièces de rechange et des équipements des navires est également exonérée des droits de douane. Par ailleurs, il a été décidé de remplacer l'impôt sur les revenus par une taxe sur le tonnage net à l'instar de ce qui est pratiqué en Europe et dans la plupart des pays du monde. Les frais d'enregistrement de 0.5% imposés sur les contrats conclus avec les fournisseurs étrangers sont supprimés. Respecter les délais impartis Les exportateurs choisissent le mode de transport avant d'acheminer leurs marchandises vers les divers marchés extérieurs. Ils tiennent compte de plusieurs critères qui concernent les délais de livraison et le coût. L'objectif est de faire parvenir les marchandises à destination dans les délais impartis et dans de bonnes conditions. En fait, s'agissant du coût, l'exportateur cherche, généralement, le transporteur qui propose le moindre coût. Le secteur se caractérise par une rude concurrence et chaque transporteur essaye d'offrir les meilleurs services pour attirer les clients potentiels. L'exportateur doit tenir compte aussi d'autres frais comme ceux qui concernent l'acheminement, les intermédiaires, les formalités, l'emballage, l'assurance et le post-acheminement. La durée du transport et le respect des délais de livraison sont deux éléments décisifs dans le choix d'un transporteur. La sécurité occupe aussi une place de choix dans l'activité du transporteur qui doit mobiliser tous les moyens nécessaires en vue de préserver la qualité du produit transporté. L'exportateur tient compte, de même, des prestations offertes par les transporteurs ainsi que des capacités techniques et financières. Nouvelles lignes maritimes La situation actuelle se caractérise par l'ouverture de nouvelles lignes maritimes compétitives, ce qui permet de contribuer à la promotion des exportations vers plusieurs pays. Les coûts sont, cependant, considérés comme très élevés. Le transport maritime mobilise d'énormes ressources financières, techniques et humaines. Le soutien de l'Etat demeure nécessaire pour ce mode de transport. A noter que certains pays développés ont mis en place des dispositifs pour développer la flotte du fret maritime. Ainsi, des banques spécialisées dans le financement du transport maritime ont été créées. En outre, une partie de l'épargne nationale a été allouée à l'acquisition de navires pour renforcer l'offre au profit des exportateurs. La priorité est, d'ailleurs, accordée aux armateurs nationaux pour le transport d'une partie des produits locaux et des achats publics. Dans ce même contexte, des structures de coordination entre les transports maritimes et les chargeurs ont vu le jour dans le cadre de contrats-programmes. Le transport maritime dans ces pays avancés est considéré comme une activité totalement exportatrice. Au niveau national, il est nécessaire, selon les spécialistes, d'instituer une politique relative à la promotion du commerce extérieur en favorisant davantage les échanges commerciaux par voie maritime en donnant la priorité aux armateurs nationaux.