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La course au palais de La Kasbah !
Signature du «pacte de Carthage»
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 07 - 2016

Finalement, la Tunisie s'est dotée officiellement de son programme commun comprenant les priorités nationales d'ici fin 2019.
Aujourd'hui, commence l'aventure consistant à trouver l'oiseau rare qui appliquera le document de Carthage
Maintenant, c'est officiel : la Tunisie est dotée d'un programme commun de développement en prévision de l'étape à venir, c'est-à-dire jusqu'à fin octobre 2019, date de l'expiration du mandat électoral actuel ayant débuté le 26 octobre 2014 et ayant été couronné par l'accession au pouvoir de la coalition gouvernementale quadripartite composée de Nida Tounès, Ennahdha, l'Union patriotique libre et Afek Tounès.
Hier, au Palais de Carthage, s'est tenue, sous la présidence du chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi, une cérémonie solennelle pour la signature officielle par les représentants des parties participant au dialogue sur la formation d'un gouvernement d'union nationale du document-synthèse comprenant justement les six axes de ce programme commun que la future équipe ministérielle aura à appliquer d'ici fin 2019.
La nouveauté est que ce programme commun ou cette feuille de route n'est plus la production exclusive des quatre partis qui exercent le pouvoir actuellement mais bien celle de tous ceux qui ont participé à la consultation générale tenue au Palais de Carthage durant plus d'un mois, dont en premier lieu l'Ugtt, l'Utap et l'Utica, ainsi qu'Al Joumhouri, le parti Echaâb, Al Massar, Machrou Tounès et Al Moubadara. Ainsi, en faisant les comptes, «85% de l'électorat tunisien ont pris part à l'élaboration de la feuille de route pour l'avenir immédiat de la Tunisie», comme l'a souligné, hier, Moëz Sinaoui, chef du département information et communication auprès de la présidence de la République. Une précision s'impose : ceux qui ont signé, hier, la feuille de route et qui vont choisir le futur chef de gouvernement et décider aussi de la structuration de ce même gouvernement dans les jours à venir ne sont pas tous au pouvoir (gouvernement, parlement), «mais quand l'intérêt de la Tunisie l'a voulu, les partis qui n'ont rien gagné lors des élections législatives du 26 octobre 2014 ont répondu positivement à l'appel du chef de l'Etat et ont assumé pleinement leurs responsabilités de partis politiques partenaires à part entière dans le processus d'édification de la Tunisie de demain. Ils ont accompli leur devoir de forces de proposition et ont fait montre d'un haut degré de patriotisme et de maturité en prouvant qu'ils sont là quand le pays a besoin d'eux».
Essid choisit de recourir au Parlement
Et c'est bien cette attitude que le chef de l'Etat a choisi de mettre en valeur en présidant la cérémonie de signature du document de synthèse baptisé «Pacte de Carthage» définissant les priorités du prochain gouvernement.
Le président Béji Caïd Essebsi n'a pas manqué de souligner : «Les Tunisiens peuvent diverger sur tout, avoir des opinions et des approches différentes ne pouvant jamais se rencontrer. Mais quand il s'agit de l'intérêt national, ils choisissent toujours la voie du consensus. C'est la distinction tunisienne et le monde entier l'a déjà saluée à sa juste valeur en décernant au Quartette du Dialogue national le prix Nobel de la paix pour 2015». Et le président de préciser que tout s'est passé, en cette première étape de formation d'un gouvernement d'union nationale, dans les règles de l'art et le respect des dispositions de la Constitution.
Ainsi, apprend-on de la bouche même du chef de l'Etat, Habib Essid, chef du gouvernement actuel, «a choisi de solliciter le vote de confiance de l'Assemblée des représentants du peuple». C'est ce que stipule l'article 98 de la Constitution. On a trop extrapolé sur les intentions de Habib Essid qui a toujours affirmé son soutien à l'idée d'un gouvernement d'union nationale, refusant de révéler à quiconque s'il va démissionner ou demander aux députés de décider de son sort. Finalement, c'est au chef de l'Etat qu'il a décidé de confier sa décision de partir selon les traditions, c'est-à-dire en recourant au Parlement, le seul à pouvoir lui retirer la confiance qu'il lui a déjà accordée quand il a été choisi par le président de la République pour constituer le gouvernement à l'issue des législatives de fin octobre 2014.
Maintenant que la feuille de route est signée et que les priorités sont définies, démarre la course au Palais de La Kasbah en vue de dénicher le futur chef de gouvernement dont on sait pour le moment uniquement le profil général : une personnalité compétente, n'appartenant à aucune formation politique, principalement Nida Tounès et Ennahdha, connaisseur en matière économique, apprécié par les bailleurs de fonds internationaux, fin gestionnaire des compétences qu'il va choisir pour en faire ses ministres, bon rassembleur pour imposer la cohésion et la solidarité à ses ministres ou à ses superministres au cas où on opterait pour les pôles ministériels, un connaisseur aussi de la vie politique dans les régions afin qu'on ne lui souffle pas des désignations qu'il pourrait regretter, etc.
Pour résumer, c'est à partir d'hier que le travail commence pour les participants à la difficile recherche de l'oiseau rare. Sauf que cette fois, ils vont se comporter en politiciens majeurs et vaccinés loin de la haute bienveillance paternelle du président de la République.
Béji Caïd Essebsi attendra qu'on lui propose un nom afin qu'il le charge à son tour de former le futur gouvernement. Faut-il rappeler que toute l'opération doit prendre fin le 25 juillet.


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