Le président sortant attend la tenue de l'assemblée générale pour officialiser son départ, aucune candidature à la présidence et les joueurs refusent de reprendre les entraînements. Le bout du tunnel n'apparaît toujours pas à l'ESZ... L'avenir s'annonce incertain pour l'ESZ. Les jours passent et le flou règne au sein du club. Aucun candidat à la présidence ne s'est manifesté jusqu'à présent. Les supporters ont eu beau intervenir auprès des anciens dirigeants afin qu'ils viennent en aide au club avant que la situation ne dégénère. Ils ont organisé des rassemblements au centre-ville pour attirer l'attention des autorités. Et face à l'indifférence de toutes les parties concernées, ils ont menacé d'accentuer la pression... Seul Aziz Dhouib, ancien président, a promis d'aider matériellement le club. Les joueurs, pour leur part, ont refusé de reprendre les entraînements tant qu'ils n'auront pas perçu leurs derniers salaires. Mounir Rached s'est déclaré volontaire pour entamer la préparation avec les joueurs qui le désirent, à partir du 25 juillet, soit deux jours après la tenue de l'assemblée générale. Une proposition qui a été mal interprétée; comme s'il s ‘était auto-proclamé à la tête du staff technique, alors qu'il avait échoué dans sa mission la saison écoulée. Le président sortant attend la tenue de l'assemblée générale pour officialiser son départ. Il a pratiquement mis fin à ses activités au sein du club, pour ne pas se sentir engagé dans un autre mandat, selon ses dires. Décidément, le mauvais sort n'a pas l'air d'épargner ce prestigieux club qui s'est fait entièrement déplumer, lors de ces deux dernières années. Pis encore, on vient d'apprendre qu'en plus de Achraf Krir et Mohamed Ali Jouini qui sont partants à coup sûr, le jeune Slim Ben Belgacem, l'un des meilleurs joueurs de la saison écoulée, intéresse l'Etoile Sportive du Sahel. Ainsi, la démobilisation s'accentue et la chance de dénicher un président diminue davantage. Le bout du tunnel n'apparaît toujours pas.