Michael Phelps a plaisanté face à la presse sur sa possible présence lors des Jeux olympiques de Tokyo. «Ce sont peut-être mes derniers Jeux. Je dis ‘'peut-être'' juste pour que vous ne me battiez pas à mort au cas où je reviens». Le recordman de médailles olympiques, qui avait pris sa retraite après les Jeux de Londres avant d'annoncer son retour, a laissé la porte ouverte à ce qui serait sa sixième participation aux JO. Mais le porte-drapeau de la délégation américaine expliquait surtout qu'il était très heureux que son jeune fils Boomer puisse assister aux «potentielles» dernières courses de sa carrière. Interrogé au sujet du dopage, Michael Phelps a avoué qu'il pensait n'avoir jamais participé à une compétition propre et s'est indigné face au manque de solutions trouvées à ce sujet. «Je peux honnêtement dire que dans toute ma carrière, je ne sais pas si j'ai déjà concouru dans un sport propre». Il n'a pas caché son énervement face à la presse, lorsqu'il a été interrogé au sujet du dopage. «Il y a quelque chose qui doit changer et pas uniquement dans la natation, dans tout le sport, a déclaré l'athlète le plus médaillé de tous les temps. Depuis combien d'Olympiades ce problème revient-il ? C'est triste. Vraiment. C'est très triste que l'on ne puisse pas contrôler ça, qu'aucune personne responsable ne puisse contrôler ça». Comment Bolt recale la presse Usain Bolt connaît désormais la recette des Jeux. En 2008, à Pékin, le sprinteur jamaïcain récolte trois fois l'or (100 m, 200 m et 4x100 m). Quatre ans plus tard, à Londres, Bolt parvient à conserver ses titres. Alors, pour sa troisième olympiade, la star des Jeux de Rio a décidé de s'isoler. Depuis quelques jours, Usain Bolt mène une vie paisible dans un hôtel reculé de la capitale brésilienne. A une trentaine de kilomètres de l'excitation du village olympique. A deux pas de l'aéroport international. Quand il ne s'entraîne pas, une ou deux fois par jours, le sextuple champion olympique passe la majeure partie de ses journées dans le Linx Hotel, un établissement 4 étoiles légèrement défraîchi. A l'écart des regards et caméras indiscrets. Pourtant, le facétieux Bolt ne peut s'empêcher de communiquer. Une journaliste de la chaîne brésilienne TV Globo a trouvé le moyen d'attirer son attention après avoir localisé sa chambre qui donne sur le périphérique. Elle a tendu un papier avec ce message : «Please Usain, talk to me !» Bolt s'est levé de son lit et a collé une feuille à la vitre : «Sorry ! Not before wednesday». Le football féminin donne le coup d'envoi Loin du terrain judiciaire, sur les pelouses brésiliennes, les choses ont à peine commencé aux JO, avec le coup d'envoi du football féminin. Quatre matches joués déjà et peu de surprises, avec les victoires des Américaines (2-0 contre la Nouvelle-Zélande), des Brésiliennes (3-0 contre la Chine) et des Allemandes (6-1 contre le Zimbabwe). Les Françaises ont clôturé la journée en battant les Colombiennes 4-0. Surf et escalade à Tokyo Sport encore, mais loin de Rio : entre deux considérations sur le dopage russe, la session du CIO a officialisé mercredi l'entrée (ou le retour) de cinq nouveaux sports au programme des JO d'été 2020 à Tokyo : l'escalade, le karaté, le skateboard, le surf et le baseball/softball. Le baseball avait déjà figuré au programme des JO de 1992 à 2008. Les 85 membres du CIO ont voté à l'unanimité en faveur de l'ajout de ces cinq sports, qui porteront à 33 le nombre de sports au programme des JO de Tokyo contre 28 à Rio. Qui allumera la vasque? Si le suspense pourrait prendre fin du côté du dossier russe, il continuait, à deux jours de la cérémonie d'ouverture, sur l'identité du dernier relayeur de la flamme olympique, celui qui allumera la vasque avec sa torche, ce soir au Maracana. La presse brésilienne offre ce rôle au «Roi» Pelé. Mais celui-ci minaudait encore, prétextant des engagements auprès de deux sponsors et un voyage... Pour le vote des internautes brésiliens, le choix est, en revanche, clair : l'élu doit être Gustavo Kuerten, le triple vainqueur de Roland-Garros en tennis. Sportifs russes : le suspense touche à sa fin Le suspense touche à sa fin : la liste des sportifs russes admis aux JO par le Comité international olympique est «très proche» d'être finalisée, a lâché le porte-parole du CIO. Une certitude, la réponse devra arriver hier au plus tard, sauf à fausser les épreuves de boxe et d'aviron, dont le tirage au sort aura lieu dans la journée à Rio. Cela signifierait-il pour autant la fin de ce dossier ouvert en décembre 2014, avec un documentaire de la chaîne de télévision allemande ARD sur le dopage russe dans l'athlétisme, et qui a explosé le 18 juillet, avec le rapport McLaren sur un système de dopage d'Etat dans tout le sport russe? Pas certain. Car sur le terrain judiciaire, les affaires continuent. Au total, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a déjà enregistré 18 procédures — un record sur une seule édition des JO — depuis le 26 juillet, dont 11 concernent des sportifs russes, écartés des JO par leur fédération internationale à la suite de la publication du rapport McLaren. 16 sportifs russes (4 nageurs, 1 lutteur, 1 céiste, 3 rameurs, 3 cyclistes, 4 haltérophiles), attendent encore le verdict du TAS pour savoir s'ils pourraient défiler au Maracana ce soir.