Le club minier croit en ses chances en allant défier un CA qu'il avait dominé par deux fois la saison précédente «Chaque match a sa vérité, sentence Mohamed Kouki. Il y a une motivation intrinsèque qui vous habite, ce challenge ne laissant naturellement guère mes joueurs indifférents. Certes la saison dernière en championnat nous avons gagné aussi bien à Métlaoui qu'à Tunis. Notre adversaire va chercher la victoire pour sauver la saison. Mais on va se donner à fond tout en respectant l'adversaire. Bref, nous partons à chances égales». Le plus grand motif de satisfaction du coach du club minier réside dans une certaine stabilité qui fait qu'il ne changera pas une équipe qui gagne, en l'occurrence celle du dernier exercice où l'ESM a été la véritable révélation, terminant à une flatteuse quatrième place : «Nous devons tout de même améliorer notre rendement individuel et collectif, insiste Kouki. Nous devons passer à un autre palier car cette saison qui commence, nous serons attendus au tournant. Nous ne serions pas loin d'appartenir au cercle fermé des équipes à battre. Nous avons été désignés dans une poule difficile. Par ailleurs, tous les clubs se sont renforcés. Notre objectif ne peut être que le play-off pas autre chose. En tout cas, notre public n'admettra plus que nous jouions pour autre chose que le play-off. Toutefois, si nous ne parvenons pas à nous qualifier, il est hors de question de parler d'échec». Dans la continuité Au niveau de la formation, le club du Bassin minier va reconduire pratiquement le même onze que celui du dernier exercice. «D'ailleurs, les mêmes joueurs étrangers sont toujours là : le défenseur axial Cissoko Kimoko, le pivot Bassirou Bamba et l'avant-centre Thierry-Ernest Anang, indique Kouki. Nous avons testé durant notre dernier rassemblement un avant-centre ivoirien de la catégorie espoirs». Les meilleurs arbitres Le message sur lequel insiste le patron technique métlaouien a trait à la nécessaire vigilance touchant aux désignations arbitrales. «J'espère que cela ne se passera pas comme la saison dernière, prévient-il. Notre football possède suffisamment de compétences, d'arbitres de qualité. Pourquoi se compliquer l'existence alors que l'on peut choisir logiquement quatre arbitres internationaux confirmés et tenus d'éviter les calculs et les compromissions». Tout à l'heure, à Radès, la défense du dernier exercice sera reconduite intégralement avec Bilel Souissi ou Marouène Braïck dans les bois, Atef Mezni et Achraf Zouaghi sur les flancs et Aymen Ayari et Cissoko Kimoko à l'axe, Jemaâ Khelij et Bassirou Bamba animeront la récupération. Quant au volet offensif, il sera confié à Khaled Gharsellaoui qui en prendra les rênes.