Le projet de loi relatif à la création d'une ligne de crédit gérée par la Banque centrale au profit des bénéficiaires du programme du premier logement sera soumis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour adoption dans le cadre du budget de l'Etat 2017 ou du budget complémentaire de l'année 2016, a affirmé, hier, le ministre de l'Equipement, de l'Habitat et de l'aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui. Arfaoui a précisé, lors d'une conférence de presse tenue au palais du gouvernement à La Kasbah, que l'autofinancement de 20% sera octroyé par l'Etat à condition que la somme ne dépassera pas les 40 mille dinars, ajoutant que ce financement sera attribué sous forme de crédit remboursable sur sept ans avec un taux d'intérêt d'environ 2%, assorti de 5 ans de grâce. Le financement sera assuré, également, grâce à un crédit bancaire représentant environ 80% du prix du logement, dont l'octroi doit répondre aux conditions et procédures en vigueur dans le secteur bancaire, a-t-il ajouté, affirmant à cet effet que 3 mille logements sont actuellement disponibles en attendant la réalisation de 10 mille nouveaux en 2017. «Le programme du premier logement vise surtout à aider les familles de la classe moyenne à acquérir de nouveaux logements des promoteurs immobiliers autorisés», a-t-il dit. Le ministère s'emploie à limiter au maximum les conditions d'adhésion à ce programme tout en maintenant les conditions relatives, notamment, à la nécessité d'avoir un revenu par couple variant entre 4,5 fois et 8 fois le SMIG et l'un des conjoints doit être salarié dans le secteur public ou privé, a-t-il noté Arfaoui a, également, indiqué qu'après l'adoption du projet de loi relatif à la ligne de financement, les logements devraient être livrés à leurs bénéficiaires, au cours du mois de janvier 2017 outre la présentation dans les détails, de tout le programme des logements disponibles et ceux en cours de réalisation.