Les Béjaois abattent une de leurs dernières cartes dans la course au maintien. Ils se trouvent sous pression Les «Cigognes» n'ont plus leur destin entre les mains. La cruelle défaite (2-3) dimanche dernier à La Marsa les relègue au peu enviable rang de lanterne rouge et, par conséquent, de relégable automatiquement et sans possibilité de rachat au play-out. Malgré la menace de plus en plus sérieuse, l'entraîneur Joachim Lopez Martinez ne déroge pas à son optimisme qui se veut communicatif, nonobstant les déboires : «Non, par rapport à notre match plein et au contenu fort intéressant devant le CA, nous n'avons pas fait, à La Marsa, un pas en arrière, insiste-t-il. Compte tenu de l'état du terrain, on a sorti un bon match et un rendement satisfaisant. Mais c'est toujours pareil : on a besoin de gagner pour remonter le moral des joueurs, surtout les plus jeunes. Je suis fier de mes poulains qui méritent de gagner. On va essayer d'y parvenir tout à l'heure contre une Etoile de Métlaoui qui appartient désormais au cercle restreint des gros bras du championnat». Le technicien espagnol déplore toutefois le manque de maturité des siens : «Je n'ai pas à me plaindre, nous confie-t-il. Je dispose d'un très bon effectif qui a tout juste besoin de quelques joueurs d'expérience. Nous avons déjà engagé un grand latéral gauche, Arnold. C'est un international olympique camerounais qui, j'en suis certain, va beaucoup nous apporter. Au même titre que le défenseur axial Ali Hammami, qui s'entraîne avec nous depuis trois semaines. Les dix-neuf joueurs que j'ai actuellement à ma disposition forcent le respect, techniquement». Trois absences Dans ce match de la dernière chance, ou presque, l'Olympique de Béja sera privé des services de trois piliers : le pivot Jean-Daniel Badi, victime d'une déchirure à la jambe, l'autre demi défensif Sadok Kraïem, blessé au genou face au CA, et Skander Chihi, pour une hernie discale. Mais avec l'arrivée de Hammami et Arnold, le club nordiste espère trouver de nouvelles solutions et respirer un peu au prix d'une deuxième victoire de la saison qui se fait décidément beaucoup attendre.