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L'impératif de la qualité totale
Jardins d'enfants
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 09 - 2010

• Le nombre de jardins d'enfants a évolué sensiblement, passant de 2.422 en 2004 à 3.562 en 2009 dont près de 88% relevant du secteur privé et 57% sous la tutelle des communes
• Nécessité de multiplier les efforts pour permettre aux enfants résidant dans les régions de l'ouest du pays de bénéficier des prestations fournies par ces établissements
L'enfant en âge préscolaire, soit de 1 à 5 ans, a besoin d'un encadrement rapproché pour qu'il puisse apprendre et découvrir les mots, les dessins et la nature dans un cadre approprié qui est en mesure de satisfaire ses besoins essentiels en matière d'apprentissage, de loisirs et d'expression. Au cours de la journée, il doit bénéficier du suivi nécessaire pour préserver sa santé et veiller à lui assurer une bonne alimentation dans un espace salubre. Le jardin d'enfants n'est donc pas uniquement un espace de garde pour les enfants dont les parents travaillent, mais un lieu d'éducation et de formation de base auquel il faut donner l'importance qu'il mérite. Le problème du manque de personnel ou de la présence d'employés non qualifiés a toujours posé problème. A-t-il été résolu au cours de ces dernières années?
Le nombre de jardins d'enfants a connu une évolution importante dans plusieurs régions. Certains promoteurs ont transformé des villas ou des appartements destinés initialement pour le logement en jardins d'enfants reconnaissables par les dessins sur la clôture extérieure. Mme Salwa, promotrice, nous a fait visiter son local situé dans une délégation de la banlieue sud. Les enfants ont à leur disposition une salle pour l'apprentissage et les travaux pratiques, une salle pour les repas et une autre pour le repos (où sont alignés quelques lits) et des toilettes.
S'intégrer facilement dans la vie scolaire
À l'extérieur, des jeux peuvent être utilisés quand le temps le permet. Selon notre interlocutrice, " le plus important, c'est la propreté des lieux et l'encadrement des enfants. Une femme de ménage s'occupe régulièrement de l'hygiène des enfants ainsi que de la propreté de l'espace. Des compétences diplômées sont également mobilisées pour bien éduquer les enfants et répondre à tous leurs désirs. Ce qui compte le plus pour nous, c'est la réputation de cet établissement et nous voulons être à la hauteur de la confiance placée en nous par les parents qui nous ont confié leurs enfants".
Mais l'apprentissage assuré par le jardin d'enfants doit être complété par des exercices à la maison pour que l'enfant puisse s'intégrer facilement, plus tard, dans la vie scolaire. Le nombre de jardins d'enfants a d'ailleurs évolué sensiblement, passant de 2.422 en 2004 à 3.562 en 2009 dont près de 88% relevant du secteur privé et 57% sous la tutelle des communes. Les gouvernorats de Tunis, Sfax, Monastir, Sousse, Nabeul et Ben Arous accaparent à eux seuls plus de 290 établissements. On compte aussi 182 établissements dans le gouvernorat de Bizerte et 158 dans celui de l'Ariana.
Le nombre de jardins d'enfants dans les régions de La Manouba, Kairouan, Mahdia, Gafsa, Médenine et Gabès est entre 101 et 135. Dans les régions de Kébili, Tozeur, Sidi Bouzid, Béja, Jendouba, Le Kef et Kasserine, le nombre des établissements oscille entre 70 et 90. Enfin, dans les régions de Siliana, Zaghouan et Tataouine, les chiffres les plus récents montrent qu'il existe respectivement 46, 45 et 37 établissements. L'année dernière, près de 300 établissements ont été créés, portant le taux de couverture des enfants âgés entre 3 et 5 ans à 30% contre 29% pour la tranche d'âge de 3 à 4 ans avec une légère prédominance des filles (51%). Le taux de couverture varie d'une région à une autre, dans la mesure où il est élevé dans les gouvernorats du Nord-Est et du Centre-Est, alors qu'il est bas dans les gouvernorats du Nord-Ouest et du Centre-Ouest. D'où la nécessité de multiplier les efforts pour permettre aux enfants résidant dans les régions de l'ouest du pays de bénéficier des prestations fournies par ces établissements.
De nouveaux établissements pour renforcer l'offre
Hédia, mère de famille, estime que son choix pour le jardin d'enfants se base essentiellement sur " la propreté des lieux et le cadre chargé de s'occuper des enfants. Il est préférable aussi que l'établissement soit proche de mon domicile afin de ne pas perdre beaucoup de temps dans le déplacement. Je suis prête à payer le prix qu'il faut pour bénéficier de prestations de qualité ". Ces jardins d'enfants accueillent environ142.601 enfants dont près de 72.833 filles, soit un taux de l'ordre de 51%. À noter que 27% de ces enfants sont âgés de 3 ans, 35% de 4 ans et 38% de 5 ans.
Il est vrai que le secteur privé se taille la part du lion dans la création des jardins d'enfants en 2009 avec un taux de 88% contre une régression de la part du tissu associatif. Un tel état de fait est dû essentiellement aux avantages et encouragements contenus dans le Code des investissements et aux campagnes d'information et de sensibilisation organisées par les services de l'Enfance dans toutes les régions (en collaboration avec les bureaux de l'emploi et du travail indépendant) pour inciter les diplômés du supérieur à créer des projets dans ce secteur. Parallèlement, le nombre des associations qui ont adhéré au programme de partenariat avec le ministère des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées pour la création de jardins d'enfants a été limité.
En plus, ces associations fournissent des prestations aux familles à revenus limités à des prix symboliques, voire gratuitement. Elles ont besoin de soutien pour les jardins d'enfants créés entre 2007 et 2008 et qui sont au nombre de 316. Cela n'empêche que des contrats-programmes ont été conclus et exécutés, l'année écoulée, entre l'Union nationale de la femme tunisienne, l'Union tunisienne de solidarité sociale et des associations de développement en vue de les aider à créer des jardins d'enfants.
À cet effet, le ministère fournit une subvention de 6.000 dinars à chaque établissement réalisé pour l'acquisition des équipements, en plus d'une subvention annuelle supplémentaire de l'ordre de 4.000 dinars durant trois ans consécutifs pour assurer l'aménagement et la pérennité du projet. Le ministère se charge, de même, de former et de recycler les cadres éducatifs recrutés. Autre avantage, le Fonds de l'emploi 21-21 se charge de couvrir 50% des salaires des cadres recrutés parmi les diplômés du supérieur, et ce, sur une période de 3 ans et 25% des salaires sur une période de 5 ans. Autant d'avantages qui ont permis de réaliser 300 jardins d'enfants en 2009 contre 111 en 2005. Le contrôle et le suivi sont, bien entendu, effectués régulièrement pour s'assurer que ces établissements respectent les règles d'hygiène et de propreté et s'acquittent convenablement de leur mission.


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