Dans le cadre de Jaou Tunis 2017, la galerie Gorgi présente l'exposition personnelle de l'artiste Walid Ardhaoui intitulée «Isthmus». Le vernissage se tiendra le dimanche 14 mai, à partir de 11h00. L'événement Jaou aborde cette année, dans sa quatrième édition, la question migratoire. Du 12 au 16 mai, artistes, scientifiques, hommes de lettres et de culture se rencontreront, débattront, initieront des œuvres avec la société civile, et tenteront de créer un nouveau tissu social. Réunis autour d'un rêve, celui d'une nation migrante, un lieu qui offre à l'art un laboratoire pour repenser l'homme et son territoire. Ce mouvement prendra la forme d'un parcours qui suit la ligne du TGM avec plusieurs escales dans des lieux insolites. «Un monde meilleur est possible» «La peinture de Walid Ardhaoui occupe dès à présent une place à part dans le paysage pictural tunisien et elle augure d'un nouveau courant qui se profile à l'horizon. Le jeune Walid plein de talent et de courage transgresse et bouscule une certaine idée de la picturalité qui a pris une solide racine en Tunisie. La beauté d'une œuvre est insuffisante pour ce peintre qui nous appelle à aller au fond de son travail et nous poser mille et une questions devant ses toiles. En effet, on ne peut rester neutre face aux personnages qui hantent les œuvres du peintre qui, semble-t-il, nous invitent à les suivre dans leurs cahiers d'écoliers, derrière les barreaux, dans leurs rêves d'enfants ou dans les vagues immenses de la Méditerranée», note l'artiste plasticien Sahbene Inoubli, et d'ajouter : «Le peintre saisit parfaitement son art et sachant que ce dernier n'est nullement innocent, il se donne à cœur joie en y incluant une dualité et un jeu subtil entre la beauté et la laideur pour mieux attirer notre attention sur la cruauté de la vie et de nous dire qu'un monde meilleur est toujours possible. Walid nous propose à travers ses créations sa façon de voir le monde, comme Alice nous emmène dans un merveilleux voyage pictural». Suivons le mouvement !