Au cours du plan de développement 2016-2020, des efforts sont déployés pour améliorer la qualité du système éducatif et diversifier les cursus. Il s'agit aussi de parfaire la formation des enseignants. Les apprenants doivent avoir la capacité de discernement, d'analyse et d'initiative en comptant sur leurs propres ressources pour apprendre d'une façon continue La Tunisie compte améliorer les capacités techniques et technologiques dans le système éducatif. A cet effet, le gouvernement a conclu, le 21 décembre 2017, un accord de crédit avec la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant de 72 millions d'euros, soit l'équivalent d'environ 190 millions de dinars tunisiens. Le but de ce crédit est de financer le projet de renforcement des capacités techniques et technologiques du système éducatif. Ledit projet sera exécuté par le ministère de l'Education. Le système éducatif tunisien a réussi dans une certaine mesure à élargir l'accès à l'éducation pour les Tunisiens, et ce, à la faveur des multiple établissements scolaires repartis à travers tout le pays. Cependant, le secteur souffre de plusieurs problématiques, notamment celles liées à l'infrastructure de base et à l'encadrement administratif et pédagogique. On a constaté aussi une hésitation des élèves au sujet de l'orientation scolaire et particulièrement pour les branches scientifiques et techniques qui connaissent une grande insuffisance des élèves orientés. Faible intégration des technologies On a enregistré, de même, une faiblesse prononcée au niveau de l'intégration des technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement et l'éducation. Plusieurs équipements et matériel sont indisponibles dans plus d'un établissement. A cela s'ajoute l'insuffisance de la formation de certains enseignants et l'absence d'une conception stratégique générale dans ce domaine délicat. Le système éducatif souffre aussi — notamment au niveau du cycle préparatoire — d'une difficulté pour la concrétisation de l'obligation de l'enseignement et l'interdiction de l'abandon précoce des études des élèves dont certains vivent des conditions économiques et sociales précaires. D'où la décision des pouvoirs publics d'assurer la coordination entre tous les intervenants dans le système éducatif en vue de préparer les compétences capables de satisfaire les besoins du monde du travail. Au cours du plan de développement 2016-2020, des efforts sont déployés pour améliorer la qualité du système éducatif et diversifier les cursus. Il s'agit aussi de parfaire la formation des enseignants. Les apprenants doivent avoir la capacité de discernement, d'analyse et d'initiative en comptant sur leurs propres ressources pour apprendre d'une façon continue. Les diplômés doivent bien s'adapter au marché de l'emploi et satisfaire les besoins de l'économie en tenant compte des changements locaux et mondiaux. Répondre aux besoins du marché A noter que le plan stratégique de l'éducation pour la période 2016-2020 s'articule autour de neuf axes de base. Il s'agit de réaliser le principe de l'égalité des chances entre filles et garçons, de revoir la carte scolaire, de développer les compétences, d'améliorer les connaissances des apprenants et d'unifier les matières enseignées, de peaufiner la vie scolaire, de restructurer l'enseignement préparatoire et secondaire. Il s'agit aussi de faire face à l'échec et au décrochage scolaires, d'intégrer les technologies de l'information et de la communication dans l'éducation et l'enseignement, la direction et la gestion, de consacrer les principes de la bonne gouvernance dans le système éducatif. Le projet prévu vise essentiellement à améliorer les capacités techniques et technologiques au sein du système éducatif en Tunisie en vue de réaliser l'égalité des chances et la qualité. Ainsi, les méthodes de l'enseignement scientifique, technique et technologique seront revues en vue d'améliorer l'employabilité. L'infrastructure de base sera consolidée alors que les équipements nécessaires seront disponibles dans tous les établissements. Le projet en question constitue un axe fondamental dans la réussite de l'opération de mise à niveau globale qui fait partie de la stratégie sectorielle 2016-2020. Le taux d'intérêt du crédit contracté est de 0,448%, alors que la période de remboursement est de 19 ans dont 7 ans de délai de grâce. Le projet sera réalisé sur la période 2018-2022.