L'enthousiasme et la fierté des jeunes parlementaires à l'ouverture hier de la première session de leur Parlement étaient à la mesure de leur détermination à porter haut les couleurs de la jeunesse tunisienne et à contribuer activement à l'œuvre de développement de la Tunisie. Témoignages. Samir Ben Chaâbane (23 ans, président du Parlement des jeunes, RCD) : «En tant que président du Parlement des jeunes, je suis conscient de l'ampleur de la tâche qui nous a été confiée. A cet effet, le programme des jeunes parlementaires comportera plusieurs sujets qui interpellent le jeune Tunisien. D'ailleurs, le choix de l'emploi comme thème de la 1ère session découle du fait que ce sujet représente le souci majeur de la jeunesse. Espérons qu'à travers notre action dans cette nouvelle structure consultative, on parviendra à tracer des réponses aux attentes de la jeunesse et à faire passer leurs idées ainsi que leurs opinions». Bochra Aoudi (18 ans, RCD) : «Je suis à la fois fière et émue après mon premier contact avec l'hémicycle. Il s'agit d'une grande responsabilité qu'il faut bien assumer avec beaucoup de sérieux et de travail. En effet, notre présence dans ces lieux concrétise la volonté de Son Excellence le Président Zine El Abidine Ben Ali de préparer les jeunes issus de toutes les couches sociales à s'initier à l'action politique pour qu'ils deviennent les futurs leaders d'opinion de la nation. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes pour être à la hauteur de la responsabilité qui nous a été confiée». Nariman Dkhil (20 ans, PUP) : «En siégeant sous la coupole de la Chambre des Députés, j'ai senti une certaine fierté d'être parmi les représentants des jeunes Tunisiens. Le choix de la question de l'emploi à l'ordre du jour de la session inaugurale du Parlement des jeunes nous a plongés dans le vif du sujet. Nous commençons déjà le vrai travail consultatif et j'espère que les recommandations de cette session ordinaire seront utiles et serviront la cause des jeunes Tunisiens». Dorsaf Maâroufi (18 ans, UDU) : «C'est un jour historique ! Vraiment, ce Parlement des jeunes est une grande opportunité pour participer activement à la vie politique du pays. Le débat avec des ministres va nous permettre d'entrer en contact avec les décideurs. En plus, j'apprécie énormément que notre Parlement garantit l'égalité des genres avec 50% des sièges pour les jeunes femmes. Une belle image qui reflète bien les progrès que connaît la femme tunisienne dans tous les domaines et dans le paysage politique. Espérons qu'on aura l'opportunité de multiplier les relations avec les Parlements des jeunes des autres pays afin d'échanger les expériences». Heni Jarboui (16 ans, RCD) : «En tant que plus jeune représentant au Parlement des jeunes, cette expérience va me permettre d'acquérir beaucoup d'expérience en matière de culture politique et d'entrer en contact avec d'autres jeunes comme cela a été le cas du 23 au 30 octobre dernier au Parlement des jeunes arabes en Jordanie». Mohamed Farouk Ben Yahia (17 ans, PSL) : «On est tous fiers d'appartenir à ce premier Parlement des jeunes formé par des représentants issus de toutes les couches sociales. Cette expérience va sans aucun doute nous permettre d'acquérir beaucoup de maturité». Lioua Friji (23 ans, RCD et membre de la première commission d'étude du thème de l'emploi) : «Je suis fière et très honorée de représenter ma région (Sfax) et d'être un député dans le premier Parlement des jeunes en Tunisie. J'espère que cette expérience sera riche en enseignements et une sorte de formation ainsi qu'un portail pour une grande carrière politique».