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Ridha Ben Ammar (ex-milieu de terrain international du COT) : «J'ai saisi toutes les opportunités pour réussir...»
SOUVENIRS, SOUVENIRS…
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 02 - 2019

C'est un footballeur doué et généreux. Ridha Ben Ammar incarne toute une époque de football tunisien et du Club Sportif des Transports, et figure parmi ceux qui ont aligné dix ans de compétition.
Parti du Bardo, il s'est affirmé au COT avant d'atterrir à Oued Ellil comme entraîneur avec l'espoir de conquérir d'autres challenges. Footballeur infatigable et efficace avec ses tirs puissants, Ridha Ben Ammar, a le registre technique qui l'habite à être l'un des gloires du COT, à l'instar de Mohieddine, Ali Sassi, Faouzi Henchiri Ali Kaâbi... Son parcours international lui a toutefois rattrapé l'indigence de son palmarès en raison d'une blessure contractée avant quelques mois du Mondial 78.
Né au Bardo, dans ce quartier populaire, Ridha Ben Ammar a impressionné dès son enfance par un talent de footballeur qui a suscité une reflexion largement partagée. «Nous avions un petit Riviera du Milan». Le compliment incite donc l'enfant de six ans à emprunter la même voie : le Stade Ali Belhaouane, fief du COT.
En 1967, il signe sa première licence et commence à voyager entre le football spontanée du quartier du Bardo réglementé avec un apport évident pour ses coéquipiers qui se déchargeaient sur lui en cas de difficulté grâce à sa clairvoyance, sa vista et aussi ses tirs. «Je suis né au Bardo. J'ai fréquenté les quartiers en pratiquant le football dès mon enfance. Mais mon oncle, qui était le prestigieux feu Hmid Drib, a insisté pour m'introduire au COT. En 1967, alors que j'étais en 6e année primaire, j'ai signé ma licence avec le COT. J'ai rencontré quelques jeunes qui sont devenus de grands footballeurs, tels que Mbirek et Mohamed Msakni.
Les différentes catégories étaient pour moi un apprentissage utile dans la voie de la maturation. Cela ne dure pas que quelques saisons et j'ai pu équilibrer mes sensations avec une satisfaction psychologique supplémentaire. J'ai trouvé à mes côtés à l'âge de 17 ans, des footballeurs doués et possèdant un don d'être les meilleurs, tels que Mohieddine, Hcine Ayari, Farouk et Ali Sassi.
En effet, j'ai été lancé avec les seniors à l'âge de 17 ans et j'ai joué mon premier match face au SSS à Sfax, et ce, grâce à un des meilleurs entraîneurs du COT feu Mustapha Jouili.
Son mérite était grand. C'était un entraîneur dévoué et compétent», a souligné le milieu de terrain de charme Ridha Ben Ammar.
Un but d'anthologie face à Chouchane
Depuis, il était devenu un titulaire à part entière et un des joueurs de base du prestigieux club de Mellassine. A l'âge de 18 ans, ce fut le tournant de sa vie, en assistant à une situation étrange de sa carrière. «En effet, à l'âge de 18 ans, j'ai vécu avec mon équipe une situation étrange et rocambalesque lors de notre match déterminant pour le titre face à l'EST, entraînée par mon oncle feu Baba Hmid en 1974.
Ce jour-là, l'EST devrait gagner son match contre nous pour remporter le titre national et le CA classé second espérait que nous arrachions un nul ou une victoire pour remporter le titre. Au lever de rideau, et devant 45.000 mille spectateurs, le CA bat l'USM à la 85' grâce à Moncef Khouini.
Ce fut le délire dans les gradins. Après ce fut notre rencontre face aux «Sang et Or». A la 32', j'ai récupéré la balle de l'Espérantiste Mohamed Ben Mahmoud du centre du terrain et j'ai fait un renversement pour donner la balle à Mohieddine. Ce dernier dribble coup sur coup Abdelkhader et Akacha et me remettait la balle à la limite des 30 mètres et d'un tir sec et puissant, j'ai battu le gardien Chouchane. Les supporters clubistes jubilaient déjà leur titre après l'ouverture du score.
A la reprise, ce fut un match entre le COT et l'arbitre Darragi où Goubantini et Zoubaïer marquaient pour permettre à leur équipe d'être champion de Tunisie. Feu Baba Hmid n'avait pas aimé que je marquais ce but. Après ce match, nous avons démontré, nous Cotistes, que nous étions des hommes d'honneur loyaux et fiers de jouer avec le COT», a encore affirmé Ridha Ben Ammar.
L'ex-milieu de terrain du COT nous a aussi souligné que le jour de ce fameux match face à l'EST, il a passé son bac blanc, le matin, et a rejoint ses coéquipiers au Bardo pour aller au stade d'El Menzah par le biais du bus de la SNT, «c'était la misère, mais nous étions fiers d'appartenir à ce club».
Cette prestation des Cotistes a donné une énergie supplémentaire pour jouer d'égal à d'égal face au CSS, l'EST, le CA et l'ESS. Mais, en dépit de six ans avec les seniors, le milieu de terrain de charme n'a gagné aucun titre, mais il a gagné l'estime des supporters et des férus du football. «C'était à Sousse au cours de notre barrage pour le maintien avec le Patriote de Sousse, et le SSS, en 1984. Nous avons perdu et nous avons été relégués en division d'honneur. Ce qui m'a énervé et m'a poussé à quitter le club de ma vie, alors que mon oncle feu Baba Hmid, notre entraîneur, était fou de rage et nous a agressés violemment et que j'ai reçu une gifle. J'ai quitté les vestiaires, mes coéquipiers, ma famille et je suis rentré seul en stop à Tunis avec ma tenue de footballeur. Certes, feu Baba Hmid était venu chez nous pour m'inciter à revenir, mais ma décision était irrévocable». Ben Ammar a aussi mis en exergue la période de Bernard Blaut qui a été très enrichissante. Il nous a appris la perfection tactique, le marquage et le démarquage. C'était un entraîneur juste, sérieux, loyal et perfectionniste.
Après avoir quitté le COT, Ridha Ben Ammar a décidé de devenir entraîneur. Il est allé en Suisse pour passer ses diplômes et il a eu son 3e degré.
«J'ai décidé de devenir entraîneur. Je suis allé en Suisse et j'ai passé mes diplômes, et j'ai eu mon 3e degré. De ce fait, Hassine Ben Salem, ex-président du club de Oued Ellil, m'a contacté pour prendre les destinées de l'équipe seniors qui était en division 4, ce fut un défi et un pari à réussir. Et en 4 ans, j'ai amené le club en division nationale avant que Arfaoui n'en prenne les rênes. Après, j'ai eu une petite expérience malheureuse avec le club saoudien de Nadi Hajr à Damman avec Amor Dhib. En 1988, j'ai décidé de quitter le monde du football tunisien, devenu pourri et sans principes, ce fut pour moi la délivrance», a dit Ridha Ben Ammar.
La proposition clubiste
Il est à souligner que Ridha Ben Ammar a été convoqué plusieurs fois par Nagy et Chatali en équipe de Tunisie. Et en 1977, il a fait part de la présélection des joueurs prévus pour aller en Argentine 78. «J'ai fait mes preuves avec l'équipe de Tunisie et j'ai réussi à marquer un but lors d'un match amical joué à Sousse. Le sélectionneur Chatali m'avait souligné que je faisais partie du groupe qui va partir au Mondial, mais une blessure m'a empêché d'y prendre part et ce fut le Kairouanais Othmane Houarbi qui m'a remplacé. C'est le destin.
Mais je vous souligne que j'ai mis toutes les opportunités pour réussir ma vie footballistique professionnelle et familiale. Je suis un homme heureux», a encore affirmé l'ex-milieu du COT qui a souligné qu'il avait une proposition de feu Azouz Lasram pour jouer au CA, mais les règlements étaient assez délicats pour pouvoir jouer au Club Africain.
L'effet Desseler
Le hasard a voulu que Ridha Ben Ammar fasse connaissance avec M. Desseler pour qu'il devienne l'ambassadeur tunisien dans toutes les manifestations mondiales et olympiques. Il a fait connaissance avec Pele, Platini, Beckenbauer, Altobelli, Blatter…
«Lors de mon travail à Tunisair, j'ai vu feu Ben Hamida représentant d'Adidas et journaliste à l'Action. Il s'était dirigé vers moi pour me dire s'il y avait une possibilité d'embarquer un cadre avec comme photo Mzali et Desseler, qui était venu pour le ballon d'or. J'avais fait le nécessaire. Ce geste symbolique pour le boss d'Adidas m'a permis d'assister aux tirages des coupes du monde, à vivre une journée avec la France guidée pour Platini, d'aller aux Jeux olympiques. Ce fut pour moi le Paradis».
Ce fut une carrière bien remplie pour un joueur qui possède le talent, le don, l'ambition et la loyauté. Aujourd'hui, Ridha Ben Ammar, ex-cadre à Tunisair, est père d'une famille composée de deux filles et d'un garçon. Il vit dans le bonheur avec sa femme qui a tant sacrifié pour une vie heureuse.
Ridha Ben Ammar se contente de suivre le football, surtout son club favori le Milan AC, et de suivre de près le COT, et a réussi à avoir 120 mille dinars pour son club de toujours.


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