Depuis la création de l'OFA en 2003, la Tunisie a fortement signifié son implication dans les différentes actions de l'organisation afin d'impulser la situation de la femme dans les pays arabes. Lors du congrès exceptionnel du sommet de la femme arabe, tenu en novembre 2001, Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, a salué l'idée de mettre en place ce nouveau mécanisme arabe qui veillera à coordonner les efforts pour servir la cause féminine. Mme Leïla Ben Ali assure, depuis le 1er mars 2009, la présidence de l'OFA. Présidence qui ne peut être que l'occasion pour la Tunisie de contribuer, grâce à son expérience exceptionnelle et réussie en matière d'émancipation féminine, à la promotion de la femme dans les pays arabes La Tunisie affiche, ainsi, clairement son engagement en tant que partenaire de choix des pays arabes en matière de promotion de la femme arabe à travers, notamment, le lancement de programmes communs de travail. Le choix de la Tunisie confirme, encore une fois, la confiance accordée par les pays arabes à la Tunisie en tant que pays qui se distingue en matière de promotion de la femme. Depuis son élection à la tête de l'OFA, Mme Leïla Ben Ali n'a cessé de donner de l'élan aux actions de l'organisation et d'y insuffler une dynamique nouvelle. Des discours qu'elle a prononcés à des occasions tels les sommets et les séminaires de l'OFA laissent transparaître la détermination de Mme Ben Ali à faire de la période de sa présidence de l'OFA une période riche en actions, fructueuse et dont l'impact se fera sentir dans les différents pays arabes. Lors du deuxième congrès de l'OFA organisé à Abu Dhabi en 2008, Mme Ben Ali a proposé la création d'une commission de la femme arabe pour le droit humanitaire international, commission qui travaillera à son niveau pour soutenir et accompagner les efforts déployés dans ce cadre par les différentes instances internationales. La commission veillera par ailleurs à diffuser la culture du droit humanitaire international et à en faire profiter la femme arabe notamment dans les pays où elle continue de souffrir de certains dépassements. Cette proposition a été fortement approuvée par les pays membres et la commission a été effectivement créée le 1er février 2010 à l'occasion de la célébration de la Journée de la femme arabe. Récemment réunie à Tunis, cette commission a veillé à mettre en place un programme de travail pour la période future, des actions et des formations en vue de faire diffuser la culture du droit humanitaire international auprès des intervenants de la société civile et des gouvernements. Lors de sa présidence de l'OFA, Mme Ben Ali a également exprimé, à plusieurs reprises, l'engagement de l'Organisation de la femme arabe en matière de lutte contre la violence à l'égard de la femme. Un ouvrage sur ce phénomène a été récemment édité. Dans l'avant-propos de cet ouvrage, Mme Ben Ali a souligné que la lutte contre la violence est un défi majeur à relever. Elle a par ailleurs précisé que l'éradication de ce phénomène n'est pas seulement une consécration des droits de l'homme mais aussi le moyen de supprimer l'un des facteurs qui entravent et handicapent le développement dans les sociétés arabes car la violence exercée envers les femmes handicaperait la capacité de la moitié de la société tout en la privant d'une grande partie de ses forces dynamiques. Pour ce qui est des actions prévues lors de la période 2009-2011, Mme Leïla Ben Ali a souligné dans plusieurs de ses interviews accordées à la presse locale et internationale qu'elles seront orientées vers un objectif central, à savoir celui d'améliorer la condition des femmes dans les pays arabes. Dans ce même ordre d'idées, elle a précisé que les législations relatives à la promotion de la situation de la femme arabe permettent de constater que des pas ont été faits en la matière et que d'autres pas restent à faire. L'objectif de promouvoir la femme arabe et de lui donner un statut de partenaire actif du développement nécessite l'addition des efforts de tous les intervenants. A ce propos, Mme Leïla Ben Ali a précisé qu'il serait important d'intégrer les questions relatives à la situation de la femme dans les priorités des stratégies et des politiques de développement dans les pays arabes. L'OFA a contribué, à son niveau, à diagnostiquer les situations des femmes dans les pays arabes. Des plans de travail nationaux et arabes ont, également, été proposés en vue d'améliorer ces situations. Mme Ben Ali a, également, rappelé à plusieurs reprises que durant sa présidence de l'OFA, la Tunisie veillera à assurer le suivi de l'avancement des différentes actions envisagées et entamées. En vue de donner à la femme arabe de plus grandes chances pour être un partenaire actif dans toutes les actions de développement