Tout a commencé au début du mois de mars, lorsque l'agence de notation internationale « Fitch» a opéré la baisse de la note souveraine de la Tunisie. Une baisse aussi pratiquée à la mi-mars par une autre agence de notation, cette fois-ci «Standard and Poor's», décision prise suite à la révolution de janvier. Une dégradation qui pourrait être fatale pour l'économie tunisienne, car c'est cette détermine l'emprunt du pays sur les marchés internationaux, et plus la note est médiocre plus l'emprunt sera cher. D'après une analyse publiée récemment sur le site «thalassolidaire» ce sont les nouvelles élections tunisiennes qui détermineront l'avenir des emprunts tunisiens, ainsi que le volume de sa dette extérieure. Il est important de signaler que le poids du régime politique compte beaucoup dans la stabilité du marché financier et c'est lui qui se présente comme garant de la dette extérieure. La Tunisie doit alors limiter les dégâts et mener à bien sa révolution car une autre vague de demandes et de revendications démocratiques pourraient empirer la situation. Selon les analystes, une situation pareille pourrait donner le droit aux agences de notation ainsi qu'à d'autres instances internationales de dicter leurs lois.