Palestine, Al Qods, ou encore troisième lieu saint de l'Islam, les hantent et les habitent. Cet indéfectible attachement à une part indivisible de l'identité arabo-musulmane s'est constamment manifesté à travers leurs divers écrits et publications. Dans un communiqué signé par bon nombre d'intellectuels tunisiens et palestinisiens, paru récemment sur certains supports médiatiques nationaux, les signataires manifestent leur engagement au service de la cause palestinienne, dénonçant ainsi l'attitude coloniale et raciste de l'Etat hébreu à l'égard du peuple palestinien. Comme le laisse entendre le même communiqué, les intellectuels dont il est question appellent les leaders et les forces vives du monde arabo-musulman à soutenir la cause palestinienne en en faisant leur propre cause et en en parlant pendant les rendez-vous et manifestations politiques internationaux, et ce, pour faire face aux tentatives de certaines parties à réduire l'Etat palestinien à une «réserve israélienne». Ce communiqué vient, en outre, en réponse au dernier discours du Premier ministre israélien devant le Congrès américain. Un discours où l'on continue à ignorer la loi et l'administration internationales, privant le peuple palestinien de son droit à tenir en main son destin. Lesdits intellectuels s'adressent de surcroît à la société palestinienne, peuple et décideurs politiques, les appelant à œuvrer davantage pour unir tous les rangs, dans le cadre d'une réconciliation sine qua none pour la lutte contre le fanatisme et la tyrannie des décideurs israéliens. Ils comptent en dernier lieu sur la volonté et la détermination du peuple palestinien à défendre l'intérêt supérieur de leur patrie, forts en cela des mouvements nationalistes que connaît actuellement le monde arabe dans sa révolution pour la dignité et la liberté.