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Interview du chat et de la souris
Billet politico-médiatique
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 06 - 2011


Par Mahmoud LARNAOUT*
L'arrogance et la suffisance accompagnées d'une bonne dose d'ignorance des faits et des réalités politique, sociale, économique et historique de la Tunisie ont caractérisé l'interview faite le 14 juin 2011 à Monsieur Béji Caïd Essebsi, notre Premier ministre, sur la chaîne de Télévision " Aljazeera "
Ahmed Mansour ,journaliste mal léché et sans retenue assenait sans vergogne des contre-vérités sur le leader Habib Bourguiba qui, mis à part la faute politique impardonnable qu'il commit en confisquant les libertés et en s'abstenant d'introduire progressivement la démocratie en Tunisie et en choisissant comme Premier ministre un inculte politique et culturel en la personne de Zine El Abidine Ben Ali faisant ainsi le lit d'une nouvelle dictature non éclairée et totale doublée d'une pratique mafieuse des plus voraces, Bourguiba, écrivais-je, mis à part cette faute lourde de conséquences, avait pris depuis l'indépendance de la Tunisie quatre mesures clés et décisives qui ont sculpté le visage de la Tunisie moderne.
- La promulgation du Code du Statut Personnel
- La généralisation de la santé gratuite
- La généralisation de l'enseignement obligatoire et gratuit
- La dotation progressive des familles tunisiennes d'un logement décent, qu'aucun autre pays arabe ou africain, en ces temps là et jusqu'à ce jour, n'a prises.
Monsieur Béji Caïd Essebsi s'est montré, au cours de cette interview, calme, patient convaincant et a tourné de temps à autre son interlocuteur en ridicule.
L'attitude de ce vis-à-vis ne serait-elle pas la manifestation d'une jalousie des acquis de la Tunisie et de son leadership dans la vague révolutionnaire non-islamique qui a déferlé sur une partie du Monde arabe? Ne serait-elle pas l'expression des thèses des frères musulmans, taxant Bourguiba d'impie et le peuple tunisien de francisé ?
Ayant l'approche d'un Islam modéré, la Tunisie qui n'a de leçons à recevoir de personne, a réussi à entrebâiller la porte de la modernité malgré ses modestes moyens quand d'autres pays arabes du Machreq et du Maghreb baignent dans les pétrodollars et dans des régimes politiques obscurantistes, sécuritaires, rétrogrades et dictatoriaux.
Cet interviewer devrait se calmer et remettre en cause ses certitudes et mettre de l'eau dans son vin ; il devrait également rester professionnel et neutre dans l'exercice de sa fonction.
Fidèle à un adage bien connu qui dit " celui qui a le sens de l'humour, ne peut pas être totalement mauvais " ; Si Ahmed Mansour a ri à gorge déployée tout au long de l'interview, peut-être n'est-il pas tout à fait mauvais.


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