La ville de Kairouan a abrité, hier, les travaux de la Conférence nationale périodique des doyens et directeurs des établissements universitaires, qui ont été axés sur la lisibilité du système de la formation. A cette occasion, M. Béchir Tekkari, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a mis l'accent sur la nécessité d'entreprendre les réformes nécessaires au niveau de la formation universitaire en Tunisie, de manière à garantir la polarisation des jeunes compétences scientifiques et le recrutement d'enseignants selon des normes scientifiques et objectives. Il a mis en valeur la contribution de ce secteur à l'édification de la société du savoir, au développement de la recherche scientifique et à l'intégration dans la nouvelle économie, conformément aux objectifs tracés par le programme présidentiel 2009-2014. Le système LMD, a-t-il fait remarquer, demeure un choix constant, précisant que les réformes qui seront initiées visent à améliorer la qualité de la formation, promouvoir l'emploi des diplômés et renforcer la lisibilité des diplômes à l'échelle internationale. Le ministre a souligné la nécessité d'adapter les critères de recrutement aux standards internationaux. Rénovation du contenu de la formation S'agissant de la lisibilité du système de la formation, le ministre a passé en revue les acquis réalisés dans l'enseignement supérieur, notamment la réalisation des objectifs quantitatifs, la diversification des filières et l'ouverture de l'université sur son environnement économique, soulignant que la réglementation relative à l'enseignement supérieur stipule l'évaluation périodique afin de garantir l'engagement des établissements universitaires à réaliser les objectifs de la réforme du secteur. Il a indiqué que l'effort est axé sur la rénovation du contenu de la formation, le développement de la formation appliquée et le renforcement des mécanismes de partenariat avec l'environnement. Dans ce contexte, une réforme est prévue au niveau de la formation dans les établissements universitaires qui comptent des spécialités connexes ou assimilées ainsi que les établissements qui ont des dénominations différentes alors qu'ils enseignent des spécialités similaires. Le ministre a, également, insisté sur la nécessité pour les Instituts supérieurs des études technologiques (Iset) de préserver leur rôle initial en matière de formation de diplomés du cycle moyen dans les domaines des technologies répondant aux besoins des entreprises. La rencontre s'est déroulée en présence du secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique et des présidents des universités.