"Terminus Tout le monde descend", "Plutôt cuit', "la fin du rêve", "frustration au Malawi" "Un nul assassin", "Elimination amère" tels sont les titres des quotidiens tunisiens parus dimanche et qui montrent toute la déception et l'amertume au lendemain du nul blanc (0-0) concédé par la Tunisie face au Malawi, samedi à Blantyre pour le compte de l'avant-dernière journée de la CAN 2012 de football (Groupe K). Un nul qui compromet les chances de qualification de la Tunisie à la phase finale de la CAN mais fait l'affaire du Malawi qui peut décrocher le deuxième billet en l'emportant face au Tchad à N'djamena lors de la dernière journée, début octobre alors que la Tunisie en est réduite voir le Tchad tenir en échec le Malawi et à s'imposer à domicile face au Togo pour espérer coiffer au poteau les Flames. Pour le quotidien La Presse, sous le titre "terminus tout le monde descend", le nul concédé au Malawi vaudra problablement l'élimination de la phase finale de la CAN 2012. "faut-il vraiment s'en étonner, s'interroge l'auteur de l'article qui affirme que le football tunisien a entamé depuis belle lurette sa descente aux enfers affirmant que "cela s'est concrétisé samedi face à un modeste Malawi" estime-t-il. Sans vouloir imputer la responsabilité de cet échec à l'entraineur national (ndlr: Sami Trabelsi) à qu'il reproche seulement d'avoir été timide, l'auteur de l'article tire à boulets rouge sur les joueurs accusant les Jmel, Chedly, Dhaouadi, Ragued, Allagui Traoui, Msakni, Darragi de ne pas avoir été à la hauteur face à un modeste adversaire. L'échec du football tunisien, est le résultat selon lui "d'une mauvaise gestion sportive, de la distribution chaotique et louche des degrés des diplômes pour entraineurs, des connexions politiques dangeureuses, et de compromis avec les grands clubs et un désinterêt dans la formation des jeunes", estime l'auteur qui dresse par la même occasion un bilan bien maigre du football tunisien sur la scène internationale et continentale: quatre participations consécutives à une coupe du monde sans passer le 1er tour et une seule CAN (ndlr En Tunisie en 2004). Pour le journal d'expression française "Le Temps", la sélection est passée complètement à coté du sujet se contentant d'un nul blanc qui lui compromet ses chances de qualification pour la phase finale de la CAN. Sous le titre "Hors sujet" le journal précise que l'équipe n'est plus maître de son sort passé desormais entre les mains d'autru. "Le Tchad devra battre le Malawi pour espérer que notre onze se qualifie si il bat de son coté le Togo. Autant de "si", ajoute l'article qui témoignent parfaitement de l'impasse dans laquelle se sont engouffrés les protégés de Trablesi depuis le début des qualifications après la défaite face au Botswnana et le nul concédé devant le Malawi. Des reproches sont aussi addressés aux joueurs qui ne se sont pas donnés à fond, tandis que d'autres comme Ragued et à un degré moindre Traoui n'avaient pas leur place dans la sélection rentrante, estime l'auteur. "Désolé mais nous n'avons pas de joueurs exceptionnels" titre un article du quotidien en langue arabe "Essahafa". "Après la prestation de l'équipe tunisienne de basket-ball qui a remporté pour la 1ere fois de son histoire le championnat d'Afrique des nations, et la médaille d'argent du 3000 m steepe de Habiba Gheribi aux championnats du monde d'athéltisme, nous attendions un exploit de la sélection nationale" affirme l'auteur de l'article. "Pauvre football tunisien après avoir été les grands d'Afrique nous en sommes réduit à courrir derrière une qualification à la CAN 2012 et à considérer comme un exploit, une éventuelle victoire sur le Malawi" peut-on notamment lire. "Notre football est malade et nous n'avons pas de joueurs exceptionnels" poursuit l'article estimant que ce sont des stars uniquement sur le papier. Pour le quotidien Achourouk, toutes les conditions étaient pourtant réunis pour que l'équipe réussisse: un temps idéal (entre 25 et 29 degrés), d'excellentes conditions de séjour. Alors qu'ont fait Samir Trabelsi et ses protégés en terre Malawite?" s'interroge l'auteur de l'article, faisant observer que le changement de poste entre Jemaa, Dhaouadi et Allagui a été une erreur et qu'il n'a rien apporté de bon. "Ce changement au contraire freiné l'attaque du trio tunisien dans le camp adverse et permis aux malawites d'imposer plus de pressing sur els cotés gauche et drooits et dans tous les espaces". Le quotidien "Essarih" estime enfin que le résultat du match de samedi a laissé un gros noeud dans la gorge d'autant précise-t-il que tous les espoirs étaient placés sur cette rencontre. "Le voyage au Malawi s'est achevé par un nouvel échec et c'est un rêve qui s'efface. Le comble, ajoute l'article, c'est que nous en sommes arrivé à qualifier de rêve, une qualification à une coupe d'Afrique des nations et c'est ce qui s'est produit, poursuit l'auteur, qui reproche à Sami Trablesi les changements surprises opérés dans les 10 dernières minutes en faisant sortir Allagui alors qu'il était le seul joueur capable de tromper l'adversaire.