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Après la gloire, les combats perdus de Julian Assange
USA
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 11 - 2011

• Son extradition de Grande-Bretagne en Suède paraît de plus en plus probable
LONDRES — Julian Assange a perdu gros en 11 mois de bataille judiciaire: son extradition de Grande-Bretagne en Suède paraît de plus en plus probable; ses soutiens ont fondu de même que sa superbe de croisé de la transparence; sa machine à scoops, WikiLeaks, est menacée de fermeture.
A onze mois d'intervalle, le contraste était saisissant hier, quand l'Australien de 40 ans, grand mince aux cheveux blonds et au sourire un tantinet sarcastique, a émergé de la Haute cour de Londres qui l'a débouté en appel.
La déclaration est d'une concision inhabituelle. A peine 30 secondes. Le discours est sobre. Le «cyber-warrior» arbore à la boutonnière le coquelicot ultra-conventionnel porté avant le 11 novembre par l'ensemble de l'establishment britannique pour commémorer le sacrifice des soldats morts à la guerre.
Assange, qui dispose de 14 jours pour déposer un énième recours, renvoie toutes questions à la consultation du site «swedenversusassange.com» (la Suède contre Assange).
Lors de son arrestation en décembre dernier dans le cadre d'une affaire d'agression sexuelle et viol présumé contre deux Suédoises, le même Assange affichait une combativité à toute épreuve. Intarissable sur «la machination» ourdie par les Etats-Unis en vue de le déporter à Guantanamo via la Suède.
Assange est alors persuadé que ses ennuis découlent uniquement de la publication en 2010 par WikiLeaks de documents classés de l'armée américaine sur l'Afghanistan et l'Irak, suivie de la divulgation de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.
Désigné «homme de l'année» par Time magazine et Le Monde, distingué par Amnesty International, il est en revanche la bête noire des Etats-Unis.
Mais la demande d'extradition suédoise prospère et chamboule son itinéraire.
Dans les mois précédant son interpellation, Assange a mené une existence digne d'un roman d'espionnage, passant d'un pays à l'autre, évitant de dormir plusieurs jours de suite dans le même lit, effaçant ses traces en changeant constamment les puces de son portable.
Assigné à résidence dans un manoir de la campagne anglaise depuis décembre 2010, obligé de porter un bracelet électronique et contraint à un couvre-feu, il n'en multiplie pas moins dans un premier temps les interviews depuis «sa cage dorée.»
Son leitmotiv? «Libérer la presse», démasquer les secrets et abus d'Etat, «sauvegarder les documents qui font l'Histoire.»
Progressivement, les fuites dans la presse se raréfient, les interviews s'espacent, l'isolement gagne du terrain.
Un ex-porte-parole allemand de l'organisation, Daniel Domscheit-Berg, a fustigé son «autoritarisme» dans un brûlot.
Les principaux médias partenaires de WikiLeaks prennent leurs distances.
«J'en suis venu à voir Julian Assange comme un homme qui peut faire à la fois figure de héros ou de méchant», écrit le rédacteur en chef du New York Times, Bill Keller.
En septembre dernier, l'arroseur devient l'arrosé. Assange vitupère contre la sortie d'une «autobiographie non autorisée», à laquelle il a contribué avant de se brouiller avec l'auteur.
Le livre retrace l'enfance nomade qui l'a amené à fréquenter 37 écoles.
L'adolescence, marquée par l'éveil au piratage informatique. Sa carrière de hacker «repenti», conseiller en sécurité, entrepreneur, «chercheur en journalisme», et finalement fondateur de WikiLeaks fin 2006. Il y proteste de son innocence : «Je suis peut-être un phallocrate mais pas un violeur.»
A la mi-octobre, Assange fait encore bonne figure. «Le soutien des médias et des gens n'a jamais été aussi fort» pour Wikileaks «agence de renseignement du peuple», affirme-t-il.
Peu après cependant, il reconnaît que Wikileaks est étranglé par un «blocus financier arbitraire et illégal» des Etats-Unis. Au point d'être menacé de clôture en décembre.


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