Elle était du côté du Stade. Les gars du Bardo n'ont pas volé leur victoire Stade olympique d'El Menzah. Beau temps. Pelouse en mauvais état. Public peu nombreux. ST bat ESS par 1-0. Mi-temps (1-0). But de Ben Ammar à la 36'. Arbitrage de M. Mohamed Ben Hassana. ST : Jéridi, Ayari, Tej, Guizani, Zakar, Chaâlani, Mosrati, Ben Ammar (Dridi), Msakni, Ben Dhifallah, Selliti (Maâtoug), Koussi. ESS : Bouderbala, Jabnoun, Béjaoui, Felhi, Bédoui, Meïté, Bellakhal, Nefkha (Chedly), Danielo (Jaziri), Chehoudi (Letifi), Diarra. Avertissements : Bellakhal, Ben Ammar, Guizani (2), Ayari, Ben Dhifallah, Meïté, Chaâlani, Chehoudi, Dridi, Chedly, Msakni, Bédoui. Expulsion : Guizani est renvoyé aux vestiaires à la 87' pour somme d'avertissements. But : 36' Ben Ammar hérite d'une balle au milieu du terrain. Il effectue un slalom et brûle la politesse à toute la défense étoilée et bat Bouderbala. Les occasions : 14' : le coup franc des 25 mètres de Msakni est difficilement repoussé par le gardien Bouderbala. 17' : Msakni tire des 30 mètres. La balle flirte avec la transversale et sort. 64' : bien servi par un coéquipier, Diarra se retrouve seul devant le portier Jéridi qui l'anticipe et sauve la balle du pied. 80' : Diarra pivote en plein milieu de la surface et tire à côté du cadre alors qu'il était en excellente position d'égaliser. 86' : Dridi effectue une percée sur le couloir droit et centre au cordeau. Ben Dhifallah est en retard pour conclure. 90'+4' : Diarra pique une tête, Jéridi sauve du pied sur la ligne. Sur le corner qui suit, Ayari sauve de nouveau la balle sur la ligne des buts. Meilleur joueur : Mohamed Ben Ammar a été au-dessus du lot. Le Stadiste a été vu dans deux rôles différents. En attaquant de soutien à Selliti puis en milieu récupérateur pour permettre à Maâtoug d'occuper la pointe de l'attaque après la blessure de Selliti. Ben Ammar a été l'auteur d'un très joli but. L'arbitre : l'homme en noir a voulu trop bien faire au risque de passer à côté de la plaque. Mohamed Ben Hassana a distribué 13 avertissements et un carton rouge. Trop, c'est trop. Il a en outre toléré le jeu dur. Note du match : 5/10 Curiosité : un supporter étoilé en chaise roulante n'a pas trouvé mieux que d'allumer un fumigène sur le bord de touche avant qu'un agent de police n'intervienne gentiment pour l'éteindre. Le match : Stade Tunisien et Etoile étaient dans l'obligation de gagner pour chasser le doute. Les premières touches de balle ont mis à nu les intentions des deux équipes. On sentait dès le coup d'envoi l'envie de gagner des Stadistes. L'équipe de Nabil Kouki était mieux disposée sur le terrain. Les Stadistes jouaient intelligemment. Ils pressaient devant quand ils voulaient, tout en formant deux rideaux défensifs infranchissables en phase de récupération. Ils étaient les plus dangereux devant, se créant les meilleures occasions durant la mi-temps initiale. L'Etoile était curieusement absente. Diarra, seul en pointe, ne pesait pas lourd devant Guizani et Zakar qui n'avaient aucune peine à le prendre en charge. Les Sahéliens ne parvenaient que rarement à arriver au niveau de la zone de réparation du Stade. Entre-temps, l'entrejeu stadiste, à l'image de Msakni, faisait la pluie et le beau temps. D'ailleurs, le but de Ben Ammar est justement venu couronner les efforts des «Rouge et Vert». La bande à Kouki était réellement omniprésente. Un mal pour un bien Pourtant, le Stade avait perdu Selliti prématurément (20'). Blessé, il a dû, la mort dans l'âme, céder sa place à Maâtoug. Dans cette nouvelle configuration, Ben Ammar a dû reculer d'un cran pour être le quatrième milieu. Le Stade n'a pas perdu au change puisqu'outre le but, Ben Ammar a été bon dans la récupération. Puis, comme il fallait s'y attendre, le Stade a reculé après le repos pour laisser l'initiative à l'Etoile. Khaled Ben Sassi a essayé de mettre de l'ordre dans la maison en remplaçant Nafkha par Chedly. L'entrejeu de l'Etoile a mieux carburé, mais la dernière touche faisait défaut. Les Sahéliens ont été les meilleurs en seconde mi-temps, sans toutefois réussir à trouver le chemin des filets. Des imperfections étaient visibles dans les rangs étoilés, comme le fait de voir Jaziri incorporé sur le couloir gauche de l'attaque et Bellakhal évoluer sur le flanc droit. De plus, Diarra n'a jusqu'à présent pas pu remplacer dignement Akaïchi. Beaucoup de choses sont à revoir à l'Etoile.