La Presse — «…Il ne peut y avoir de développement durable sans équilibre entre les régions et il ne peut y avoir de stabilité dans une société où la prospérité touche en permanence certaines régions à l'exclusion des autres», souligne le Président Ben Ali dans le 22e point de son programme électoral 2009-2014 «Ensemble relevons les défis». Le Fonds de solidarité nationale, le Fonds national de l'emploi, la lutte sans merci contre la pauvreté réduite aujourd'hui à moins de 4% de la population, le soutien aux communes aux ressources limitées, les encouragements octroyés aux entreprises nationales et étrangères en vue de les inciter à s'installer dans les régions intérieures et particulièrement dans les délégations prioritaires, les efforts entrepris pour la promotion des personnes et des localités vulnérables constituent autant d'initiatives présidentielles visant à ne laisser aucun Tunisien au bord du chemin. Le nombre de plus en plus important d'entreprises, de projets, de facultés, d'instituts, d'hôpitaux et de professions libérales qui s'implantent à l'intérieur des régions et des localités les plus reculées du pays illustre la grande dynamique que connaissent nos régions. Aussi nos villes et nos villages sont-ils aujourd'hui des foyers dynamiques de croissance économique, de progrès social, d'épanouissement culturel et des expressions citoyennes à la faveur d'un processus démocratique où la démocratie locale et la société civile œuvrent en parfaite harmonie afin que nos municipalités soient la vitrine de cette Tunisie saine et sereine, prospère et moderne. Le projet de société, qui guide la marche de notre pays depuis près de deux décennies, fait de la dynamique régionale à la fois source de bien-être, de prospérité, de rayonnement culturel et de plein exercice de la citoyenneté. L'objectif majeur du développement en Tunisie consiste à apprendre à notre peuple à être le seul maître de son destin. Tous les Tunisiens, partout où ils se trouvent, sont des acteurs, des créateurs, des producteurs et des faiseurs de leur destin, de leur richesse, de leur invulnérabilité et de leur histoire. C'est ainsi que la solidarité vise certes à humaniser le développement mais aussi et surtout à créer un nouvel état d'esprit en inculquant notamment aux jeunes la culture d'entreprendre, du compter-sur-soi et d'apprendre ou de retrouver le goût et la saveur du travail, de la réussite et de la fierté d'être acteur, producteur et créateur. C'est pourquoi les régions bénéficient de plus en plus de larges responsabilités pour définir leurs priorités de développement et pour concevoir leurs programmes, notamment dans les domaines de l'emploi, de la stimulation de l'initiative privée et du renforcement du rythme de création d'entreprises, de la consolidation de l'infrastructure et de l'organisation des activités culturelles. A l'heure où l'humanité est gagnée par les doutes et les turbulences et à un moment où des femmes, des enfants, des jeunes et des moins jeunes sont livrés, dans plusieurs régions, à eux-mêmes, à la peur et au désarroi, notre pays peut s'enorgueillir d'avoir su anticiper toutes ces mutations et bouleversements qui secouent aujourd'hui notre planète. C'est que visionnaire et généreux, homme d'action et de terrain, lucide et perspicace, le Président Ben Ali a, dès l'aube du Changement, mobilisé et uni son peuple autour d'un projet civilisationnel où les droits de l'Homme ne sont ni un slogan, ni un discours et encore moins une déclaration. Il suffit aujourd'hui d'aller à la rencontre de toute la Tunisie pour découvrir et apprécier à leur juste valeur le bien-être, le mieux-vivre ensemble, la qualité de la vie, la joie et le bonheur des Tunisiens, des Tunisiennes, des jeunes et des moins jeunes. En somme, les droits de l'Homme dans leur expression la plus sublime, la plus noble et la plus sacrée. Tout un peuple plus que jamais digne, libre, fier et plein d'ambitions pour relever tous les défis grâce à son Président qui a toujours su, contre vents et marrées, conduire son peuple vers davantage de bien-être, de progrès et de liberté.