Le syndicat des conducteurs de métro dépendant de la Confédération générale tunisienne du travail ont lancé un préavis de grève pour les 26 et 27 avril. Cette décision fait suite à une action déjà entreprise mardi dernier avec une suspension de 2 heures des dessertes. La raison principale invoquée par le syndicat en question concerne les arrestations des conducteurs à la suite des accidents survenus sur les sites du métro, dont l'une est tout à fait récente et qui a entraîné l'arrestation du conducteur incriminé. Ce mouvement de grève vise, selon le secrétaire général du syndicat Transtu, Jalel Hmida, à reprendre les discussions sur les dossiers en suspens. Cela concerne quatre points essentiels. Le premier a trait aux détentions des conducteurs de métro impliqués dans des accidents. Surtout que ces agents sont incarcérés avec des détenus de droit commun. Cette détention peut durer longtemps : un agent y est resté 26 jours. Le second point concerne l'application de l'article 35 relatif aux promotions professionnelles. Le troisième volet est afférent aux primes (de risque, kilométrique, dommages liés au champ magnétique). Le dernier point porte sur le respect de la pluralité et du droit syndicaux. Le secrétaire général des syndicat Transtu rappelle qu'avant 2005, l'arrestation des agents n'était pas en usage. C'est depuis la fusion avec la SNT et la SMLT que ces mesures ont commencé à être mises en œuvre.