Franchement, nous avions beaucoup hésité avant d'aller interviewer Malek Jaziri à la salle de sport jouxtant le TCT, transformée en vestiaires. Le match venait de s'achever, la déception se lisait sur tous les visages et nous n'avions pas envie de vivre tout cela à chaud avec le joueur. Petit soulagement à l'entrée de la salle où Malek Jaziri avait déjà attaqué la bicyclette, entouré par quelques copains qui ont vite fait de lui... remonter le moral. «Marc Gicquel a très bien joué et mérite la victoire. De surcroît, il a usé de toute son expérience pour me déconcentrer et me refroidir, sur ce plan bien précis, je n'ai pas d'excuses. En revanche, les gens ne savent peut-être pas que je suis à court d'entraînement et que l'Open de Tunis devrait me servir de préparation et de tremplin pour les grands tournois qui suivent, dont Roland Garros. Je suis déçu mais pas abattu. Je continuerais à grimper au classement et je reviendrais encore plus fort à l'Open de Tunis l'année prochaine».