Le Grand prix de Tunis, doté de 150 mille dollars et qualificatif aux jeux olympiques de Londres 2012, sera très relevé en présence de plusieurs stars mondiales Tunis est inscrite sur une liste de cinq grands tournois mondiaux, organisés par la Fédération internationale de judo dans le but de donner une nouvelle impulsion à la discipline. Le grand prix de Tunis se tient chaque année durant la période olympique, entre 2009 et 2012. Pour cette étape sur la route de Londres 2012, qui accorde 90 points au premier,54 au deuxième et 36 au 3e de chaque catégorie de poids, le plateau est royal puisqu'on verra sur le tatami du Palais des sports d'El Menzah, des stars planétaires à l'instar des champions du monde, Marhinde (Hollande, -78 kg), Zantaria Georgi (Ukraine, -60kg), Rakou Maxim (Kazakhstan, -100kg) et des champions olympiques, Alina Dimitrü (Roumanie, -48kg), Ole Bishof (Allemagne, -81kg), Irakli Tsirekidze (Géorgie, -90kg), Naïdan Tuvshinbayar (Mongolie, -100kg), Elnur Mammadli (Azerbaidjan, -73 kg). Cheikhrouhou, Miled et Chadly dans le Top Ten Si l'Ukraine et l'Algérie débarquent avec les plus gros contingents (21 et 20 judokas), suivis du Japon, de la France et de la Mongolie avec 18 représentants chacun, la Tunisie procédera à une large revue d'effectif, puisque le pays organisateur peut engager quatre judokas par catégories. Ainsi on verra à l'œuvre une équipe masculine prometteuse composée de Frej Dhouibi (-60 kg), Ragheb Kachroud, Marouene Romdhani, Houssem Khalfaoui et Rachid Tayari (-66 kg), Seifeddine Ben Hassen, Hamza Barhoumi, Abdelaziz Ben Ammar et Seifeddine Sassi (-73 ans), Mohamed Fadhel Ghazouani, Anis Dekhili et Wael Bacouche (-81 ans), Rafaa Talbi, Sabri Sarsar et Amine Ghana (-90 kg), Chamseddine Lahma (-100 kg), Anis Chadly et Faycal Jaballah (+100 kg). Chez les filles, on trouve une équipe performante composée de Amani Khalfaoui, Imène Saadou et Amina Ferjani (-48 kg), Fatma Farhat, Rania Salouaj (52 kg), Ons Ben Messaoud, Asma Ben Zeineb, Nesria Jelassi (-57 kg), Asma Bejaoui, Khaoula Miraoui (-63 kg), Houda Miled (-70 kg), Hana Mergheni, Sarra Mzoughi (-78 kg), Nihel Cheikhrouhou (87 kg) et Sahar Trabelsi (+87 kg). On suivra particulièrement Nihel Cheikhrouhou, Houda Miled et Anis Chadly, nos trois chefs de file classés dans le Top Ten mondial, mais aussi quelques espoirs qui annoncent de grands lendemains pour le judo tunisien. Après les deux titres mondiaux gagnés par Anis Lounifi et Ahlem Azzabi, il lui manque une médaille olympique. Londres 2012 sera-t-elle l'échéance historique, comme l'a été Pékin 2008 pour la natation ? Nouveautés Parmi les nouveautés annoncées pour le GP 2010 de Tunis, les primes passent de 98.000 l'année dernière à 147.000 US dollars. Les vainqueurs, finalistes et médaillés de bronze des 14 catégories olympiques (dames et messieurs) toucheront respectivement 4.500, 3.000 et 1.500 dollars, au lieu de 3.000, 2.000 et 1.000 dollars en 2009. Depuis 2009, lorsque le Circuit mondial a été lancé, tous les médaillés aux championnats du monde, World Masters, Grand Chelem et Grand Prix se partageaient la prime globale de 1,5 million de dollars. Outre le passage à trois jours de compétition (au lieu de deux) et la prise en charge de l'hébergement des champions olympiques de Pékin 2008 et des champions du monde de Rotterdam 2009, la formule de la compétition comprend des repêchages dès les quarts de finale comme aux championnats du monde et aux JO 2012, alors qu'en 2009 la formule du K.-O. avait été appliquée sans le moindre repêchage. Les entraîneurs de judo ont perçu pour la première fois des primes au Tournoi du grand chelem de Paris en février 2010, le Comité exécutif de la Fédération ayant approuvé à l'unanimité que les entraîneurs devraient recevoir des primes. A partir de Paris, les entraîneurs reçoivent 20% du montant désigné pour les médaillés, soit 30.000 dollars (20% des 150.000 dollars), c'est probablement la même somme qui sera allouée au GP de Tunis. Matthäus, invité d'honneur Le Comité exécutif de l'instance mondiale tiendra sa réunion ce matin à Gammarth en présence d'un invité de marque, Lothar Matthäus, le footballeur emblématique et capitaine de l' Allemagne, victorieuse de la Coupe du monde 1990, mais qui, ironie du sport, n'a jamais réussi à accrocher à son palmarès la Coupe d'Europe des clubs champions malgré deux finales disputées avec le Bayern en 1987 et 1999. En 2000, à 39 ans, Matthäus prend sa retraite avant de débuter une timide expérience d'entraîneur qui l'a mené jusqu'au Brésil. Son rêve est de diriger une sélection africaine comme il l'a indiqué dans plusieurs interviews.