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Stratégie pour enrayer la spéculation sur l'euro
France — Allemagne
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 05 - 2010

PARIS (Reuters) — Paris et Berlin se sont accordés hier sur une stratégie pour enrayer la spéculation sur l'euro et prévenir des crises comme celle de la dette grecque.
A la veille du Conseil européen qui doit activer aujourd'hui le soutien financier des pays de la zone euro à la Grèce, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy plaident dans une lettre commune pour une meilleure gouvernance économique de la monnaie unique.
"Nous sommes pleinement attachés à préserver la solidité, la stabilité et l'unité de la zone euro", écrivent la Chancelière allemande et le Président français dans cette missive adressée aux présidents de la Commission et du Conseil européens.
Ils écartent ainsi toute tentation d'exclure les mauvais élèves de l'euro, comme Berlin l'a un temps envisagé.
Autre concession de l'Allemagne, longtemps réticente à venir au secours d'Athènes, les deux dirigeants affirment que "tous les Etats membres sont responsables" de la stabilité de la zone euro et de la solidité de sa monnaie.
L'envoi de cette lettre a été décidé samedi dernier lors d'un entretien téléphonique entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, au terme d'une folle semaine sur les marchés financiers.
Cette initiative est l'aboutissement d'un processus entamé en février, au cours duquel les deux dirigeants ont eu pas moins d'une dizaine de conversations sur le sujet, selon l'Elysée.
Ils estiment que résoudre la crise grecque ne suffira pas et invitent les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe à annoncer vendredi leur disposition à prendre des mesures pour "renforcer la gouvernance économique de la zone euro".
Ils préconisent ainsi un renforcement de la surveillance budgétaire des pays membres, avec des sanctions "plus efficaces" pour les déficits excessifs et une cohérence accrue entre les procédures budgétaires nationales et le pacte de stabilité.
En mars, Nicolas Sarkozy avait jugé inadapté l'arsenal actuel de sanctions et suggéré de s'orienter vers des mesures comme la suspension de droit de vote pour les pays fautifs.
La France est hostile à des sanctions financières qui ne feraient qu'aggraver la situation des Etats concernés.
L'application plus stricte du pacte de stabilité européen paraît en revanche répondre à une exigence allemande, alors que la France ne juge pas indispensable de modifier les traités.
Berlin et Paris souhaitent en outre élargir la surveillance aux questions structurelles et de compétitivité, ainsi qu'aux déséquilibres internes, et renforcer les recommandations de politique économique de l'Union européenne.
Cette mesure vise des pays qui remplissaient parfaitement les critères du pacte de stabilité mais accumulaient soit des écarts de compétitivité très importants, comme l'Espagne et la Grèce, ou une bulle financière, comme l'Irlande.
L'Allemagne et la France souhaitent aussi la création d'un "cadre robuste pour la résolution des crises", qui respecte le principe de responsabilité budgétaire de chaque Etat.
Il s'agit de contourner l'interdiction découlant des traités européens de renflouer un Etat en faillite — d'où le recours à des prêts bilatéraux dans le plan de soutien à la Grèce.
Cela pourrait conduire, par exemple, à la création d'un Fonds monétaire européen, qui pourrait emprunter pour le compte d'Etats de la zone en délicatesse avec les marchés financiers.
Haro sur les agences de notation
Berlin et Paris demandent un renforcement de la qualité des statistiques, ce qui vise clairement la Grèce.
Au-delà des mécanismes de la zone euro, ils jugent indispensable de renforcer la régulation sur les marchés financiers et la transparence de celui des produits dérivés.
Ils souhaitent ainsi que les bases de données centrales fournissent des informations "précises" sur les positions prises sur les dettes souveraines européennes et que la création de chambres de compensation européennes renforce la transparence et la sécurité des transactions sur les produits dérivés.
Ils jugent en outre impératif d'introduire des exigences en matière de capital ou de collatéraux pour les transactions sur les produits dérivés non standardisés et de traiter la question des ventes à découvert "déstabilisantes".
Ils invitent les dirigeants de la zone euro à réfléchir sur le rôle des agences de notation dans la propagation des crises.
La Commission européenne devrait, selon eux, proposer de renforcer la concurrence sur le marché de la notation de crédit et envisager de réduire l'utilisation de ces notations.
Enfin, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy estiment que les Etats ne devraient pas être contraints de secourir les banques.
"Il doit être possible que des banques fassent faillite sans engendrer des risques systémiques", écrivent-ils.
"La France et l'Allemagne soutiendront l'établissement d'un régime strict de gestion et de résolution des crises et s'engagent à l'appliquer", ajoutent les deux dirigeants.


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