• Des études techniques en cours d'achèvement porteront sur l'extension de l'autoroute jusqu'à Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa. • Les routes structurées dans les grandes villes et les routes situées dans le Grand-Tunis seront modernisées sur une longueur de 500 km. • Les pistes rurales à consolider et à aménager concernent une longueur de 760 km en plus du bitumage de 1.321 km. • La protection de certaines zones à basse altitude contre les inondations va faire l'objet d'études approfondies pour arrêter les composantes des projets à engager qui nécessitent d'importants fonds. Le désenclavement des régions intérieures de l'Ouest, du Centre et du Sud et leur connexion aux régions du littoral facilitera le déplacement des personnes et des marchandises, ce qui aura pour conséquence un développement socioéconomique et une amélioration des indicateurs de croissance. D'où l'importance de l'infrastructure de base —constituée de routes, d'autoroutes, de ponts et d'échangeurs— qui doit être consolidée à la faveur d'investissements colossaux mobilisés. En plus, les projets d'infrastructure permettent de faire travailler de nombreuses personnes de différents niveaux de formation. En effet, un programme ambitieux a été défini par l'Etat en vue de consolider l'infrastructure de base et les équipements collectifs afin de pallier aux lacunes constatées dans ce domaine et de répondre aux ambitions des habitants appartenant aux différentes catégories sociales. Le but étant de concrétiser le développement global et réduire le déséquilibre régional. Les nouveaux projets d'infrastructure programmés devraient stimuler également les investissements dans les régions tout en améliorant les conditions de vie des habitants. Les projets des autoroutes programmés seront réalisés pour faciliter le déplacement des véhicules, y compris les camions transportant les marchandises des lieux de production vers les lieux de consommation ou les ports. Stimulation réelle de l'investissement Ces autoroutes à péage bien aménagées et disposant des équipements de sécurité nécessaires —dont les signalisations horizontales et verticales et les cabines d'appel— facilitent la circulation en bénéficiant de plusieurs avantages. L'expérience dans ce domaine montre que les autoroutes —comme celles de Bizerte, de Hammamet-Sousse et Sfax— ont effectivement dynamisé les activités socioéconomiques dans nombre de régions. Des études techniques en cours d'achèvement porteront d'ailleurs sur l'extension de l'autoroute jusqu'à Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa. Une fois réalisé, ce grand projet va avoir des retombées immenses sur les conditions de vie et l'investissement dans ces régions qui sont dépourvues depuis des années de plusieurs commodités. A vocation agricole en premier lieu, mais aussi industrielle et touristique, ces régions pourront connaître un rayonnement remarquable sur les autres régions, dans la mesure où l'accès aux zones côtières sera plus facile et plus rapide. Par ailleurs, les routes structurées dans les grandes villes et les routes situées dans le Grand-Tunis seront modernisées sur une longueur de 500 km. Le fait est que les grandes villes qui connaissent une dynamique des activités économiques, administratives et sociales disposent —dans certaines zones du moins— de routes vétustes qui mettent à rude épreuve les véhicules et ne permettent plus de rouler confortablement. D'où la nécessité de leur modernisation et de leur consolidation. Même le réseau des routes numérotées —nationales, régionales et locales— fera l'objet d'une consolidation en poursuivant les travaux sur une longueur de 1.456 km. Les régions intérieures seront reliées aux autres villes par l'infrastructure routière mais aussi par la voie ferrée, dans la mesure où le programme adopté par l'Etat porte sur le développement du réseau ferroviaire entre les différentes régions. Le train —utilisé pour le transport des personnes et des marchandises— demeure un moyen de transport sécurisé, rapide et non polluant, mais il se complète avec les autres modes. A la faveur de plusieurs projets d'infrastructure, on s'attend à une stimulation réelle de l'investissement, d'autant plus que de nouvelles zones industrielles seront réalisées —suite à la consultation régionale organisée dans ce sens—, en plus de la réalisation des zones déjà programmées. Le milieu rural ne sera pas pour autant laissé pour compte puisque les pistes rurales à consolider et à aménager concernent une longueur de 760 km, en plus du bitumage de 1.321 km. Les études portent, quant à elles, sur l'aménagement de 3.400 km de pistes rurales, et ce, dans le but de désenclaver nombre de zones et relier les lieux de production aux zones de distribution et de consommation. Les investissements alloués aux zones rurales sont consacrés aussi à l'approvisionnement de certains endroits en eau potable tout en développant le réseau électrique. La protection de certaines zones situées à basse altitude contre les inondations va faire l'objet d'études approfondies pour arrêter les composantes des projets à engager qui nécessitent d'importants fonds. Les dernières inondations de l'hiver ont montré l'ampleur des dégâts matériels en l'absence des structures de protection. Plusieurs régions ont été sinistrées comme celles de Jendouba, Béja, Siliana, du Kef... Plusieurs zones agricoles et lieux d'habitation ont été endommagés, sans compter l'affaissement d'une partie de l'infrastructure routière qui doit être réparée et consolidée.