Suite à l'article de M. Sami Akrimi paru dans le journal La Presse du 21/05/2012, p16, et intitulé : «Fédérations-gestion sportive et financière rien n'a vraiment changé!» avec trois photos, celles de MM. Wadii Jery, Oussema Mellouli et la mienne légendée : «Mehrez Boussayene: un second mandat à la FTT», je tiens à apporter les éclaircissements suivants aux insinuations graves et gratuites du rédacteur. I- Un journaliste honnête et professionnel est par définition courageux et direct : Vous vous êtes permis de coller ma photo pour illustrer votre article du reste bourré d'insinuations et d'accusations gratuites sans avoir le courage de m'accuser de quoi que ce soit, ce qui dénote une intention de nuire certaine. Je vous défie de m'accuser de quoi que ce soit sur le plan financier et/ou sportif. Vos articles et «enquêtes» orientés contre ma personne avec un acharnement démesuré et injustifié, parus dans le journal La Presse, se comptent par dizaines depuis un an et demi, sans oublier les plateaux de radio et autres; mais malheureusement pour vous toutes les contrevérités n'ont fait que me renforcer encore davantage. La preuve, ma réélection le 25/12/2011 à la tête de la FTT pour un nouveau mandat allant jusqu'à décembre 2016, avec 100 voix contre 46. Décidément, la démocratie vous dérange ! II. La gestion financière saine de la FTT : Je ne veux pas m'attarder sur la gestion financière de la FTT et sa transparence qui sont unanimement reconnues dans le monde du tennis et du sport en général. Tous les clubs de tennis dans le pays et notamment le Tennis Club de Tunis et ses membres en savent quelque chose, même ceux qui ne partagent pas nos orientations. On comprend mal comment le MJS auquel vous avez attribué la connaissance de malversations «qui n'ont jamais cessé dans nos fédérations» puisse garder le silence sur de tels agissements ou prétendus tels. Les portes de la FTT sont grandes ouvertes pour tout auditeur, contrôleur… désirant nous rendre visite. De toutes les façons, puisque vous savez très bien ainsi que le MJS que je ne suis pas concerné par ces dossiers et ces prétendues malversations financières et/ou sportives, pourquoi, alors, coller ma photo à votre article mal intentionné si ce n'était votre volonté gratuite de nuire à mon image ?!!! III. La gestion sportive réussie de la FTT : Votre mémoire, que vous avez voulue courte et sélective, vous a toujours conduit à occulter les résultats historiques réalisés par le tennis national depuis que l'actuel bureau fédéral est à la tête de la FTT (avril 2009), ce qui lui a valu le renouvellement de la confiance de la majorité absolue des clubs dont vous n'avez pas le droit d'insulter l'intelligence. Faut-il vous rappeler que Malek Jaziri a une grande chance de participer, de droit, aux Jeux olympiques de Londres 2012 suite à son accès au club fermé des cent premiers dans le classement mondial ATP et ce, contrairement à vos allégations, grâce à l'encadrement technique et au soutien financier de la FTT malgré la modestie de ses moyens. Faut-il vous rappeler que Ons Jabeur, qui appartient toujours à la catégorie Junior, réalise aujourd'hui des exploits dans la catégorie Senior et participe à Roland-Garros 2012 après l'avoir gagné dans la catégorie Junior en juin 2011 grâce, toujours, à l'encadrement et au soutien de la FTT. Depuis quand, M. Akrimi, on compte le tennis parmi les disciplines sportives nationales participant aux Jeux olympiques, si ce n'était la bonne gestion sportive de la discipline depuis plusieurs années. IV - M. Akrimi, la couverture du Tunis Open 2012 et l'éthique professionnelle? Tout d'abord, je tiens à vous rappeler que si Monsieur Mohamed Ben Ismail est le père du Tunis Open, je suis le continuateur fidèle et rénovateur de cette grande œuvre sportive. C'est grâce au comité directeur du TCT que j'ai présidé de 2003 à 2009, que nous avons pu ensemble, vingt ans après (en 2005), relancer le Tunis Open avec une dotation historique pour notre tennis national s'élevant à 125.000 USD+hospitalité et de nouvelles traditions qui ont suscité votre admiration. Si le Tunis Open est devenu ce qu'il est actuellement, une véritable institution et un produit couru par les sponsors comme en témoignent vos articles parus durant la semaine du dernier Open 2012, c'est encore une fois grâce à la réussite des éditions précédentes de 2005 à 2009 dont j'étais le président du comité d'organisation. Cette réussite a largement contribué à la vulgarisation du tennis dans notre pays, qui n'est plus l'apanage d'une certaine classe sociale. D'ailleurs, je suis fier de voir que l'équipe, avec laquelle j'ai relancé le Tunis Open, a su préserver ces nombreux acquis. M. Akrimi, vous avez eu la «chance» d'être désigné pour couvrir cette année le Tunis Open comme journaliste et chef de service sport de l'honorable journal public «La Presse», mais malheureusement vous avez failli à vos obligations tant sur le plan professionnel que sur le plan éthique. Sur le plan professionnel : votre couverture était négative avec pour seul objectif de dénigrer le travail de la FTT, son président ainsi que les jeunes tennismen tunisiens traités de «petite armée de malheureux participants tunisiens» dans votre article paru dans le journal «La Presse» du 08/05/2012. Ce travail destructif est loin d'être à votre honneur. Sur le plan éthique : Tous vos articles en couverture du Tunis Open 2012 sont parus uniquement dans le journal «La Presse», qui est censé être votre employeur et le bénéificiaire de cette couverture en contrepartie du salaire qu'il vous paye mensuellement. J'ose espérer que derrière cette couverture médiatique tournée en campagne de dénigrement, il n'y a pas un intérêt financier occulte et suspect ; et là les choses deviennent graves. L'avenir nous le dira. Enfin, vous n'avez jamais cessé depuis la révolution de marteler dans vos articles : «Sportifs, faites votre révolution!». Vous vous êtes érigé en «révolutionnaire !». Mais sachez que pour être révolutionnaire, on a l'obligation d'être intègre et honnête intellectuellement. (Président de la Fédération tunisienne de tennis) Ndlr Que nos articles suscitent autant de réactions, cela nous conforte sur l'insoutenable légèreté et efficacité de notre métier. Le président de la FTT s'est senti visé, c'est son affaire. Si sa photo était là, c'est parce que notre article partait du relatif renouvellement des responsables et des résultats de notre sport et que nous avons pour devoir de rappeler les errances du passé afin que le futur soit porteur de succès et de transparence. Cela est le devoir de tous.