Match plûtot terne d'un côté comme de l'autre Stade Taïeb M'hiri, temps ensolleillé, terrain en bon état, match à huis clos CSS - E.S Béni Khalled : 2-1 (score à la mi-temps : 1-1); arbitrage de Makrem Laguem, assisté par Riadh Belhaj, M'barek et Mohamed Béchir Ben Hmida. But de Maâloul (s.p. 23') et Khnissi (70') pour le CSS, Najah (5') pour l'ESBK. CSS : Jeridi, Youssofo, Maâloul, Gharbi, Boulaâbi, Bergaoui (Khenissi 68'), Sassi, Challouf, Ellafi (Houssem Louati 63'), Idrissa Kouaty (Abbès 88'), Fakhreddine B. Youssef. ESBK : Saïdi, Trabelsi, Ben Aziza, Ouerghemmi, Khsaïri, Amara, Hamza, Ben Amara (Chennouf 74'), Issemba (Ayari 65'), Najeh, Ben Mansour (Junior 79'). Avertissements : Rabii Ouerghemmi et Ben Mansour (ESBK) Expulsion : Rabii Ouerghemmi (90'+5). Buts : 5' : Najah, suite à un effort personnel, trompe Jridi d'un tir en diagonal 23' : Maâloul égalise pour le CSS sur un penalty par Idrissa . 70' : Khnissi, dès son entrée, exploite un service en profondeur de B. Youssef pour aller battre de près Saïdi. Occasions : 6' : Maâloul, une minute après le but réussi par Najah pour l'ES Béni Khalled, s'est trouvé en bonne position de conclure, mais son tir a été repoussé par la défense. 12' : Issemba sert en biais Ben Mansour. L'occasion était pripice pour doubler le score. Mais Gharbi parvient à détourner son tir. 30' : Ferjani Sassi ne peut exploiter un service d'Idrissa à quelques mètres des bois de Saïdi. 49' : Action d'envergure des visiteurs à l'issue de laquelle Ben Mansour a tiré droit au but. Mais la balle a été repoussée in extremis, par Boulaâbi. 64' : Idrissa n'a pas pu battre de près le gardien Saïdi, qui sauve ses bois d'un but certain. 82' : Saddam Ben Aziza menaçant est devancé par Jridi. 90' : coup franc bien botté par Chennoufi des 20 mètres sur lequel Jridi se détend et préserve l'avantage des siens. Meilleur joueur : L'avant khalladi Hamadi Najeh s'est illustré à maintes reprises par sa technique d'orfèvre, ses jaillissements et ses passes millimétrées, causant bien de soucis à la défense sfaxienne. Le but qu'il avait réussi à marquer d'entrée de jeu lui a donné certainement des ailes pour dominer partenaires et adversaires quantre-vingt-dix minutes durant. L'arbitre : Match sans problème pour l'arbitre Makram Laguem, qui a été souvent très proche du ballon. La correction des joueurs lui a été en outre d'un grand apport pour diriger le match avec beaucoup de professionnalisme. Note du match : 6/10 Curiosité : On a dû attendre dix bonnes minutes pour voir l'équipe visiteuse sortir des vestiaires à l'issue de la mi-temps et reprendre le jeu. Renseignement pris, cet acte est dicté par le souci des visiteurs de protester contre la présence de spectateurs qui ont dépassé en nombre le quota fixé par la FTF pour les matches à huis clos, dira le vice-président du club. Le match : On attendait le CSS faire cavalier seul dans ce match où tous les pronostiqueurs lui accordaient leur avantage. Mais, c'était sans connaître la grinta avec laquelle les visiteurs s'étaient armés. Résultat immédiat, un but de toute beauté dès l'entame des hostilités, précisément à la 5e minute de jeu par le virevoltant Hamadi Najah. Puis une autre authentique occasion pour corser la note sept minutes après que Issemba rata de très peu. Le CSS, surpris par la force de caractère d'un adversaire qui venait pour jouer son va-tout, a mis du temps pour entrer dans le vif du sujet. La première action d'envergure a été l'œuvre d'Idrissa Konatyé (encore lui) qui a réussi une belle percée dans la zone adversaire avant d'être crocheté par Ouerghemmi. Le penalty qui s'ensuivit a été transformé en but par Maâloul. Un pousse-ballon vulgaire La rencontre n'a pas toutefois connu ensuite des rebondissements spectaculaires. Le jeu s'est poursuivi avec beaucoup de vigilance à travers les rideaux défensifs dressés de part et d'autre. Il a fallu attendre la 70e de jeu pour voir le CSS sortir de sa torpeur pour mener une virulente action offensive que Yacine Khnissi, dès son entrée à la place de Bergaoui, exploita à bon escient pour battre de près le gardien Saïdi. C'en était fini pour les Khalladis qui terminèrent le match presqu'à genoux, après avoir perdu toutes leurs illusions de préserver leur place parmi les nationaux. Mais du côté du CSS, ce fut plutôt un match médiocre où les insuffisances aussi bien du côté tactique que technique se sont fait sentir.