Les Sénégalais ont retenu son nom lors des éliminatoires de la CAN 2013 où Slim Jedidi siffla à profusion contre les «Lions» face aux «Eléphants» L'étincelle qui avait mis le feu aux poudres du stade Léopold Senghor (via ce penalty transformé par Didier Drogba qui aboutit à l'interruption du match) est encore vivace dans les esprits. Et bis repetita en faveur du Ghana cette fois ! L'Afrique du football redécouvre encore une fois ce referee qui a failli directement influencer l'issue de la demi-finale Burkina Faso – Ghana disputée au Mbombela stadium de Nelspruit. Il a plus que fait une fleur aux «Black Stars» et surtout à leur défenseur central John Boye. Ce dernier, auteur de deux fautes évidentes en pleine surface de réparation (10' et 108' sur Pitroipa), s'en est tiré à très bon compte avec pas une seule sanction, alors que le penalty s'imposait à chaque fois. Pire, M. Jedidi a estimé devoir sanctionner « la victime » préférée de Boye d'un second carton jaune qui vira très vite au rouge (sur la deuxième faute commise). Il prive ainsi de la finale de dimanche, l'un des tout meilleurs joueurs de ce tournoi. Justice immanente, justice transcendante ! Ce faisant et malgré l'acharnement de l'homme en noir, les «Etalons» s'en sont bien sortis. «On a l'impression qu'il pense que le Burkina ne mérite pas de jouer la finale», a déclaré Paul Put, le coach belge des «Etalons» après le match. On allait oublier que si la Ghana a ouvert le score, il le doit en grande partie à ce M. Jedidi qui lui a offert un penalty imaginaire. Et dire qu'il a même refusé aux «Etalons» un but très valable (à la 104') qui, accordé, nous aurait épargné la séance des tirs au but. Heureusement qu'en football aussi, il existe une justice immanente, puisque le Burkina a fini par s'imposer. Au grand dam de cet arbitre qui a tout vu contre les «Etalons». Et dire que Charles Kaboré, le capitaine burkinabé lui a trouvé des circonstances atténuantes. «L'arbitre, c'est un humain. Il peut donc faire des erreurs. Sauf qu'il en a fait un peu trop là...», a-t-il relativisé. L'arbitrage n'a pas été exempt de reproche durant cette CAN. Mais la palme de la médiocrité va sans contestation possible au sieur Jedidi Slim, ce récidiviste venu de Tunisie.