Il a su attendre son heure pour reconquérir sa place. Rami n'a pas déçu... Personne n'aurait parié sur son retour. Pourtant Rami Jéridi a démenti tous les pronostics. L'ex-gardien du Stade Tunisien, ramené à Sfax par Nabil Kouki, a longtemps gardé les buts du CSS avant de céder sa place à Hamdi Kasraoui. Pourquoi ce choix ? Nul ne pourra dire la vérité. Lors du dernier mercato hivernal, et au moment où les supporters sfaxiens s'y attendaient le moins, Kasraoui débarque à Sfax en provenance de Lens où il n'est jamais parvenu à s'imposer. Il prend la relève et pousse Rami Jéridi au rang de second gardien. Ce dernier n'abdique pas et redouble d'efforts aux entraînements. Il ne perd pas confiance en ses moyens. Il est toujours prêt à sauter sur l'occasion pour reconquérir sa place. Arrive le premier match du play-off face à l'Espérance. L'équipe de Krol perd et Kasraoui perd aussi sa place. Le staff technique refait appel aux services de Rami Jéridi. Le retour de ce dernier à la compétition coïncide avec la première victoire du CSS au play-off à Sousse face à l'Etoile. Jéridi venait de gagner de nouveau ses galons de titulaire. Puis comme on ne change pas une équipe qui gagne, Jéridi est confirmé dans son poste pour les trois derniers matches face à l'Etoile à Sfax, puis à l'Espérance à Tunis et au Club Africain hier. Il tire de nouveau son épingle du jeu et se met en valeur. Face à l'Etoile, il a été décisif en annulant deux buts certains selon les dires de l'entraîneur de l'ESS, Lavagne. Le travail paie Rami Jéridi n'a jamais baissé les bras. Au contraire et selon ses dires, il n'a jamais perdu confiance et a travaillé durement. Il a su attendre son heure pour reconquérir sa place. Aujourd'hui, il est redevenu le premier gardien du CSS. Avec tous les honneurs qu'on lui doit. On peut dire aussi que Jéridi a largement contribué au sacre du CSS. Les supporters sfaxiens lui ont été d'ailleurs reconnaissants après le match face à l'Etoile. Ils l'ont porté en triomphe au coup de sifflet final. Depuis, Jéridi, le moral en hausse, a fait des étincelles. Sa force de caractère a été déterminante. Morale : le gardien du CSS a pris sa revanche sur le sort. Il savait qu'il pouvait redevenir le numéro un de son équipe et il l'a prouvé. Quel bel état d'esprit et quel sens du professionnalisme. Jéridi doit maintenant essayer de rester au sommet pour refaire partie des plans du sélectionneur national.