Presque toutes les plages de la région de Bizerte se trouvent littéralement squattés par des escrocs aux goûts foncièrement mercantilistes. Les Bizertins n'ont pas eu le temps de respirer, ni de se réjouir que leur cité se soit débarrassée des nuisances des étals anarchiques. Un autre problème est venu, depuis l'avènement de la saison estivale, troubler une sérénité relativement retrouvée. Au point qu'un groupe de jeunes s'est armé de détermination pour prendre le problème à bras le corps en sillonnant les artères de la ville et les lieux publics, dans des conditions caniculaires extrêmes, à l'effet de collecter le plus de signatures en faveur d'une pétition devant être présentée aux autorités régionales et municipales. De quoi s'agit-il en fait ? D'un phénomène que seuls des esprits tordus savent concevoir, au détriment des intérêts de leurs concitoyens. C'est que, aujourd'hui, presque toutes les plages de la région de Bizerte se trouvent littéralement squattés par des escrocs aux goûts foncièrement mercantilistes, agissant en toute illégalité et impunité et qui, malgré leurs agissements, n'ont nullement été inquiétés. Ce qui naturellement les enhardit dans leur inconduite. De Ghar El Melh aux Grottes de Bizerte, en passant par Raf Raf, Sounine, Errimal et Sidi Salem, les estivants et baigneurs se trouvent confrontés à des individus agressivement vindicatifs qui ne leur permettent d'accéder à l'eau que moyennant finances : parking, d'abord, puis parasols, chaises et tables en plastique entraînant nécessairement diverses consommations. Pour ceux qui se plient à ces pratiques illégales, une baignade en famille ne coûterait pas moins d'une cinquantaine de dinars. Le phénomène a pris beaucoup d'ampleur à Bizerte, particulièrement où pas un endroit n'a été épargné. Ce qui désespère tous les Bizertins. Lesquels comptent alerter les autorités avant de penser «prendre des mesures personnelles et ...énergiques». Les responsables se doivent de réagir en vue de restituer leurs plages aux Bizertins. Avant que des drames se produisent. Car, les citoyens n'entendent pas se laisser faire. Certains ont fait front à ces brigands et ont fini par avoir gain de cause. Mais il n'est pas dit que ces mafieux d'un genre nouveau soient toujours disposés à la conciliation. Les Bizertins réclament désespérément qu'on leur restitue leurs plages !